Voila des images bien triste sur la fin de la Jeanne d'Arc !!
RIP la Jeanne!
- Message n°2
Bonjour Michel,
Eh oui ! C'est bien triste.
Quand on pense que certains pays font tout pour garder quelques unités les plus marquantes en pièces de musée, et que nous nous en sommes incapable de faire la même chose, comme ça a été le cas, par exemple, avec le croiseur Colbert !
A bientôt.
Bonne après-midi.
Eh oui ! C'est bien triste.
Quand on pense que certains pays font tout pour garder quelques unités les plus marquantes en pièces de musée, et que nous nous en sommes incapable de faire la même chose, comme ça a été le cas, par exemple, avec le croiseur Colbert !
A bientôt.
Bonne après-midi.
- Message n°3
- Message n°4
Salançon Daniel a écrit:Bonjour.
J'ai servie sur la Jeanne pendant deux campagnes 1970-1971 et 1971-1972,comme mécano à la chaufferie AR.
Je suis attristée de la finir ainsi,alors qu'elle finir en musée à Brest son port d'attache.
Merci encore la France pays que j'ai représenté pendant plusieurs décennies.
Amicalement.
Daniel
- Message n°5
Salançon Daniel a écrit:Salançon Daniel a écrit:Bonjour.
J'ai servie sur la Jeanne pendant deux campagnes 1970-1971 et 1971-1972,comme mécano à la chaufferie AR.
Je suis attristée de la finir ainsi,alors qu'elle finir en musée à Brest son port d'attache.
Merci encore la France pays que j'ai représenté pendant plusieurs décennies.
Amicalement.
Daniel
- Message n°6
Eh oui, vive la France, il y a de quoi être fier de son pays quand on voit ça !!!
- Message n°7
hello
et oui................
pour info j'habitte a environ 10 kms des bassins de demo , j'ai ete la voire plusieurs fois...
.depuis le Colbert a pris ca place une de mes anciennes affectation...
depuis cette photos tous a disparue...... .......
rapellez vous l'histoire du Duguay-Trouin
La fin, le sabordage
On scie la figure de proue, on démonte le tableau de poupe (conservé à Greenwich) et le grand cabestan (anglais et installé en 1830) qui sera offert à la France en 1950. On utilise une pièce de bois de l'Implacable et une du Victory pour réaliser la « Portsmouth Cross », croix processionnelle conservée à Portsmouth.
La Royal Navy organise alors une cérémonie nommée « Main-Sail operation » en invitant une centaine de journalistes et d’officiels mais aucun officiel français ne fait le déplacement et seuls, l’attaché naval à Londres (CA Adam) et le consul (M. Blot) représentent la France. Il y a pourtant là le premier lord de l’Amirauté et le commandant en chef de Portsmouth. Il va sans dire qu’il n’y a pas non plus de navire de la marine française.
Démâté, dépouillé, l'Implacable est chargé de 450 tonnes de lest en vieilles ferrailles et les artificiers de la Royal Navy installent des explosifs à double charge pour abréger le sabordage. On installe également un mât de pavillon double à l’arrière du navire, on y arborera l’enseigne de la Royal Navy à bâbord et, à tribord, coté noble dans la vieille marine, le pavillon tricolore français13.
Le vendredi 2 décembre 1949 arrive. À 10 h 0, le remorqueur de haute mer HMS Alligator vient passer une remorque au vaisseau amarré à son coffre et le dernier voyage commence alors par la traversée la rade de Portsmouth. Il passe près de son vieux compagnon de combat, le Victory, au sec dans son dock depuis 1922. Quand il va longer le porte-avions HMS Implacable, son homonyme, les Royal Marines vont interpréter l’hymne anglais et la Marseillaise tandis que 38 vétérans vont le saluer longuement.
Il passe ensuite près du TS Foudroyant (ex. HMS Trincomalee), son compagnon des dernières années qui va hisser les couleurs françaises au grand mât et les signaux de séparation au mât de misaine comme il l’aurait fait en mer 100 ans plus tôt. On va alors faire route dans l’est de l’île de Wight vers la fosse Sainte Catherine en convoi qui comprend trois autres bâtiments de la Royal Navy où sont embarqués les officiels et les journalistes. On arrive sur zone et l’ordre de faire exploser les charges est donné.
Les charges explosent mais les fonds sont tellement pourris que toute la partie inférieure du navire se détache, entraînée par les 450 tonnes de lest et le vaisseau s’enfonce alors très lentement puis s’obstine à flotter. Les deux pavillons, surnageant longuement et côte à côte juste au-dessus de l’eau font une très grosse impression aux spectateurs présents.
La poupe du HMS Implacable.
Finalement la houle, assez importante ce jour là, finit par disloquer le vieux navire et deux heures plus tard, il disparait sous les eaux mais de nombreux fragments continuent à flotter, surveillés par le remorqueur qui ne rentrera à Portsmouth qu’à la nuit tombée. Quelques jours plus tard, ces fragments arriveront sur la côte française du côté de Calais et Dunkerque, symbolique retour du vaisseau à la mère-patrie 150 ans après sa construction.
Cette destruction ne fut pas inutile car elle attira l’attention du monde et des acteurs de la mer sur le sort des navires historiques et leur préservation. Au premier rang desquels Frank Carr, alors directeur du National Maritime Museum de Greenwich, qui a créé le World Ship Trust.
Enfin, le patrimoine maritime mondial était reconnu et le World Ship Trust, qui s’occupe de la gestion de ce patrimoine, a choisi comme emblème une représentation symbolique du Duguay-Trouin avec cette devise : « Implacable, never again » (Implacable, plus jamais). La disparition du Duguay-Trouin n'a pas été inutile, elle a permis de sauver bon nombre de navires qui, sans lui, seraient simplement partis à la démolition.
et oui................
pour info j'habitte a environ 10 kms des bassins de demo , j'ai ete la voire plusieurs fois...
.depuis le Colbert a pris ca place une de mes anciennes affectation...
depuis cette photos tous a disparue...... .......
rapellez vous l'histoire du Duguay-Trouin
La fin, le sabordage
On scie la figure de proue, on démonte le tableau de poupe (conservé à Greenwich) et le grand cabestan (anglais et installé en 1830) qui sera offert à la France en 1950. On utilise une pièce de bois de l'Implacable et une du Victory pour réaliser la « Portsmouth Cross », croix processionnelle conservée à Portsmouth.
La Royal Navy organise alors une cérémonie nommée « Main-Sail operation » en invitant une centaine de journalistes et d’officiels mais aucun officiel français ne fait le déplacement et seuls, l’attaché naval à Londres (CA Adam) et le consul (M. Blot) représentent la France. Il y a pourtant là le premier lord de l’Amirauté et le commandant en chef de Portsmouth. Il va sans dire qu’il n’y a pas non plus de navire de la marine française.
Démâté, dépouillé, l'Implacable est chargé de 450 tonnes de lest en vieilles ferrailles et les artificiers de la Royal Navy installent des explosifs à double charge pour abréger le sabordage. On installe également un mât de pavillon double à l’arrière du navire, on y arborera l’enseigne de la Royal Navy à bâbord et, à tribord, coté noble dans la vieille marine, le pavillon tricolore français13.
Le vendredi 2 décembre 1949 arrive. À 10 h 0, le remorqueur de haute mer HMS Alligator vient passer une remorque au vaisseau amarré à son coffre et le dernier voyage commence alors par la traversée la rade de Portsmouth. Il passe près de son vieux compagnon de combat, le Victory, au sec dans son dock depuis 1922. Quand il va longer le porte-avions HMS Implacable, son homonyme, les Royal Marines vont interpréter l’hymne anglais et la Marseillaise tandis que 38 vétérans vont le saluer longuement.
Il passe ensuite près du TS Foudroyant (ex. HMS Trincomalee), son compagnon des dernières années qui va hisser les couleurs françaises au grand mât et les signaux de séparation au mât de misaine comme il l’aurait fait en mer 100 ans plus tôt. On va alors faire route dans l’est de l’île de Wight vers la fosse Sainte Catherine en convoi qui comprend trois autres bâtiments de la Royal Navy où sont embarqués les officiels et les journalistes. On arrive sur zone et l’ordre de faire exploser les charges est donné.
Les charges explosent mais les fonds sont tellement pourris que toute la partie inférieure du navire se détache, entraînée par les 450 tonnes de lest et le vaisseau s’enfonce alors très lentement puis s’obstine à flotter. Les deux pavillons, surnageant longuement et côte à côte juste au-dessus de l’eau font une très grosse impression aux spectateurs présents.
La poupe du HMS Implacable.
Finalement la houle, assez importante ce jour là, finit par disloquer le vieux navire et deux heures plus tard, il disparait sous les eaux mais de nombreux fragments continuent à flotter, surveillés par le remorqueur qui ne rentrera à Portsmouth qu’à la nuit tombée. Quelques jours plus tard, ces fragments arriveront sur la côte française du côté de Calais et Dunkerque, symbolique retour du vaisseau à la mère-patrie 150 ans après sa construction.
Cette destruction ne fut pas inutile car elle attira l’attention du monde et des acteurs de la mer sur le sort des navires historiques et leur préservation. Au premier rang desquels Frank Carr, alors directeur du National Maritime Museum de Greenwich, qui a créé le World Ship Trust.
Enfin, le patrimoine maritime mondial était reconnu et le World Ship Trust, qui s’occupe de la gestion de ce patrimoine, a choisi comme emblème une représentation symbolique du Duguay-Trouin avec cette devise : « Implacable, never again » (Implacable, plus jamais). La disparition du Duguay-Trouin n'a pas été inutile, elle a permis de sauver bon nombre de navires qui, sans lui, seraient simplement partis à la démolition.
- Message n°8
Salançon Daniel a écrit:Salançon Daniel a écrit:Salançon Daniel a écrit:Bonjour.
J'ai servie sur la Jeanne pendant deux campagnes 1970-1971 et 1971-1972,comme mécano à la chaufferie AR.
Je suis attristée de la voir finir ainsi,alors qu'elle aurait pu finir en musée à Brest son port d'attache.
Merci encore la France pays que j'ai représenté pendant plusieurs décennies.
Amicalement.
Daniel
- Message n°9
Salançon Daniel a écrit:Bonjour.
J'ai servie sur la Jeanne pendant deux campagnes 1970-1971 et 1971-1972,comme mécano à la chaufferie AR.
Je suis attristée de la finir ainsi,alors qu'elle aurait pu finir en musée à Brest son port d'attache.
Merci encore la France pays que j'ai représenté pendant plusieurs décennies.
Amicalement.
Daniel
- Message n°10
Salançon Daniel a écrit:Salançon Daniel a écrit:Salançon Daniel a écrit:Salançon Daniel a écrit:Bonjour.
J'ai servie sur la Jeanne pendant deux campagnes 1970-1971 et 1971-1972,comme mécano à la chaufferie AR.
Je suis attristée de la voir finir ainsi,alors qu'elle aurait pu finir comme musée à Brest son port d'attache.
Merci encore la France pays que j'ai représenté pendant plusieurs décennies.
Amicalement.
Daniel