En ces temps difficiles ou la santé est a l'ordre du jour, celle-ci était mise a rude épreuve dans les années1780
Armoirie de la Compagnie des indes - Wikipédia
Le commerce des nations se faisait principalement sur mer et des navires de tous types transportaient marchandises, plantes, hommes et virus ou bactéries disséminant des maladies dont les connaissances de l'époque avaient bien du mal a enrayer. Epidémies, comme la peste ou le choléras au moyen âge engendrées par les guerres et les mouvements des armées. La grande peste de Marseille en 1720 et bien d'autres ont marquées l'histoire des hommes qui . par manque de connaissance ont subit les dommages de ces fléaux.
Les marins, de part leur métier étaient les premiers affectés. L'humidité a bord des navires engendrant des rhumatismes, les miasmes circulant a bord se développant dans les eaux croupissantes des fonds de cale ( le fameux marais ), les rats, et le manque de vitamines, de produits frais et d'eau potable laissait libre court au développement du scorbut.
A bord d'un navire de commerce de la Compagnie des Indes comme le Massiac par exemple, il y a avait un médecin recruté s'il avait donné satisfaction. D'autres chirurgiens plus âgés ou expérimentés étaient engagés apres examen de leurs certificats. Mais les connaissances de ces praticiens étaient assez limitées et leur permettaient néanmoins de prodiguer les soins les plus urgents.
Ce médecin-chirurgien devait dispenser ses soins a 168 hommes d'équipage, aux 42 soldats de la Compagnie et aux 6 passagers avec leurs deux domestiques pour un total de 218 personnes .
" L'homme de l'art " avait a sa disposition principalement des anti-diarrhéiques, anti-dysentériques et fébrifuges. Le voyage était long avec peu d'escales, d'où la nécessité de s'approvisionner en eau potable et légumes et fruits frais a la moindre occasion. Il y avait dans le coffre de mer de nombreux onguents, emplâtres, baumes et huiles pour soigner chocs et traumatismes fréquents a bord.
Toute la difficulté consistait a conserver l'efficacité des médicaments. Le même soucis existe encore aujourd'hui pour conserver l'efficacité d'un vaccin pour lutter contre un virus récemment découvert.
En résumé, le coffre de l'homme -médecine renfermait une variété de produits pharmaceutiques pour lutter contre différents maux ou traumatismes.
Le médecin-chirurgien devait avoir les connaissances pour utiliser la diversités des produits embarqués souvent issus de produits naturels. C'était déjà du BIO !
C'était tres résumé, la pharmacie du Massiac en 1761.