Merci les amis , en faite c'était mon tout premier dio et je me suis régalé à le faire
Un Spit qui a ....souffert
- Message n°26
Merci les amis , en faite c'était mon tout premier dio et je me suis régalé à le faire
- Message n°27
J'adore toujours autant ces flocons........
JJ
- Message n°28
Bien le bonjour à toutes et tous,
Ce Spitfire que l'ami Richard a magistralement mis en scène, je le connais bien, sans prétention aucune.
En effet j'en avais commencé le montage il y a un "certain" temps et je suis en train de le "déconstruire" dans l'espoir de le refaire avec un détaillage permis par l'échelle 1/32.
Un projet parmi beaucoup d'autres.
Enfin, j'avais demandé à notre trop modeste ami Richard l'autorisation d'ajouter à son sujet quelques commentaires explicitant son diorama.
Ne disposant pas de toute la doc adéquate, il avait accepté ma proposition.
Aussi, vous ne m'en voudrez pas, j'espère, de jouer les rabat-joie.
Il s'agit non pas d'un Spit MkXIVe mais du Spitfire Mk22/24 proposé ici par Matchbox comme Richard l'a précisé.
En plus c'est marqué sur la boite, déduction imparable........................
Avec l'apparition des Spits Griffon et de leur verrière bulle, il n'est pas du tout évident de distinguer les différents types.
En 1976, Matchbox avait produit toute une série d'appareils de la Deuxième Guerre mondiale pour la plupart réussis comme le Lysander ou le Me109 et autres Tiger-Moth, d'autres plus "rustiques" comme ce Spitfire.
Pour faire court, c'est un gros 1/72, ce qui n'est pas du tout gênant.
Cependant, il y a des points embarrassants: les formes du capot moteur sont approximatives, la verrière n'est pas assez bulbeuse, l'axe moteur devrait être négatif, il manque un centimètre au diamètre de l'hélice, une Rotol R14/5F5/2 5-blade Jablo de 11ft 10in, soit 3,62 m, soit 11, 31 au 1/32 (sauf erreur de ma part et ouf...) et de plus les pales ne sont pas terribles, d'où peut-être le choix de notre ami de représenter un avion crashé plutôt que scratché..................
En revanche, les dimensions, longueur et envergure en particulier, sont exactes.
Donc, malgré tout, en dépit de son âge, c'est une maquette dont le montage peut être gratifiant, d'autant que la documentation ne manque pas.
Le poste de pilotage peut être aisément détaillé (attention: le dessin du box-art est un mix des tableaux Mk22/Mk24), tout comme le moteur, les baies d'armement, les logements de train, etc...
Revell avait repris les moules Matchbox mais j'ignore si au 1/32 on trouve encore cet appareil élégant, ultime version du Spitfire. On le trouve au 1/48 sans problème.
Les décorations proposées donnent le choix entre un Mk24 du 80th Squadron de la RAF (choix de Richard), un Mk22 égyptien et un Mk22 du 603rd Squadron.
Les deux versions diffèrent peu extérieurement comme on peut le voir:
Mk24. Bruce Robertson Collection, by courtesy of IWM MH5285
Mk22 du 613Sqdr. IWM
Si le Mk22 est surtout un chasseur de basse et moyenne altitude avec possibilité d'emport de charges externes, le Mk24 est un chasseur-bombardier avec une capacité d'emport impressionnante (mais aucune charge, bombes, roquettes, réservoirs sup, n'est ici fournie), une allonge deux fois supérieure au Mk22, qualités permises par une meilleure répartition des masses et de nouveaux réservoirs.
Conséquence, l'avion est moins maniable mais plus manœuvrant, caractéristique bienvenue pour une chasseur-bombardier mais qui impose au pilote d'être vigilant et d'anticiper ses actions.
Des dizaines de Mk22 furent mis au standard du Mk24. Les seules différences visibles sont le collimateur et les supports de charges sous voilures quand elles sont montées. Au départ, les jantes de roues (Dunlop) des F Mk 24 ont trois alvéoles mais les incidents et accidents obligent à puiser dans les pièces de Mk22 à quatre alvéoles (et inversement pour les Mk22).
L'appareil manifestant une furieuse tendance à embarquer, les deux types ont été équipés de l'empennage vertical du "Spiteful", le gouvernail recevant un trim-tab au dessin très particulier:
Mais revenons au diorama de notre ami montrant un Mk24 vautré au ras de fleurettes qui ne sont ni belges, ni hollandaises mais chinoises. Eh oui....
En effet les bandes blanches/noires peuvent prêter à confusion; ce ne sont pas les marques du D.Day mais les bandes dites "de Corée":
Les Mk22 furent utilisés par plusieurs squadrons et également exportés (Egypte, Rhodésie, Syrie), les Mk 24 dotèrent le seul 80th Squadron (code W2) d'abord en Allemagne dans les BAFO (British Air Forces of Occupation), en remplacement de ses Tempest,
Le 80Sqdr à Volkel (Hollande). IWM
Le 80Sqfr à Gütersloh. Noter les variations dans l'application des camouflages. IWM non référencée
A suivre............................
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°29
J'ai eu l'occasion de lire ces derniers échanges contradictoires juste avant qu'ils ne disparaissent
et je regrette que Luidgi ait supprimé son apport.
La mise en avant de sources diverses en les citant ne peut qu'être profitable au débat et à la bonne interprétation de l'histoire
qui comme nous le savons toutes et tous est généralement controversée par les hommes de l'art et de la discipline eux mêmes
et ce quelque soit l'époque.
Je vous rappelle que nous sommes sur un site d'échanges, en conséquence les arguments parfaitement sourcés ne devraient pas être effacés.
- Message n°30
- Message n°31
Bien le bonjour,
Suite donc:
Le PK682 a été construit fin 1945 dans le cadre d'une commande de 54 appareils.
Testé le 19 février 1946, il est transféré à la 33rd MU de Lyneham pour recevoir ses équipements.
La 33rd MU est littéralement surpeuplée. Les différents services travaillent 24h/24 pour réparer, équiper, armer, mettre au point les modifications préconisées après les sorties d'usine, vérifier les cahiers des charges, revérifier, conditionner et préparer l'acheminement des avions vers leurs unités, sans compter la mise à disposition d'appareils pour le transport des pièces détachées, des mécaniciens et de tout le matériel nécessaire à une unité combattante.
Quand le PK682 arrive à la 33rd MU, il y a déjà 750 Spitfire sur la base. On imagine les ruches bourdonnantes qu'étaient ces unités.
IWM. Evidemment cette photo plus tardive ne donne qu'une mince idée de ce qu'était cette base
Après les opérations habituelles ci-dessus, il est affecté au 80Sqdr le 29 septembre 1948 à Gütersloh en Allemagne.
Le squadron retourne en Angleterre en juin. A Plymouth, il est embarqué à bord du "HMS Ocean" (R68), porte-avions de la classe Colossus, surnommé "Big O" qui va prendre une part active à la guerre de Corée.
Le 2 juillet 1949, c'est le départ pour Hong Kong dans les FEAF (Far East Air Forces) où le 80Sqdr arrive en août.
Les appareils sont débarqués sur des barges, comme ici le VN314 (W2-W), un Mk22 converti en Mk24, qui nous dévoile ses "dessous":
Bruce Robertson Collection
On notera le gros réservoir ventral, les points d'attache des bombes et roquettes. Les panneaux latéraux ont été démontés pour fixer les élingues.
Les marques de nationalité sont de type D; l'emblème est absent et les bandes de Corée ne figurent pas encore. L'avant de la casserole est bleu.
On distingue un rectangle vertical à côté de la trappe de train et un autre tout près du support de bombe.
Ce sont des déflecteurs fixés contre les sorties de douilles pour éviter que celles-ci n'aillent percuter les charges externes; seuls les Mk24 en sont équipés, le déflecteur interne étant souvent omis.
Le 80Sqdr est stationné à Kai Tak (HMS Flycatcher) et Sek Kong, aérodrome de desserrement improvisé, utilisé surtout par les Spits selon les missions.
Kai Tak est un terrain dangereux, coincé entre mer et montagnes, dont l'approche est scabreuse.
IWM
De plus, de nombreux appareils de toutes natures l'occupent: Spits du 80Sqdr, Spits du 28Sqdr, Spits PRXIX du 81Sqdr, Curtiss Commando, Short Sunderland du 88sqdr, Dakotas du Transport Command, DC3 des lignes civiles, avions en transit ou en attente de ferraillage, etc...sans compter les travaux de remise en état des infrastructures.
Aussi une collision est toujours à craindre et les pilotes se tordent le cou pour observer leur environnement.
Si le Squadron 80 est constitué de pilotes chevronnés (as de la guerre toute récente, pilotes d'essai, instructeurs) seuls capables de maîtriser ce pur-sang exigeant et parfois rétif, cela n'empêche pas les accidents, dont plusieurs mortels, essentiellement suite à des problèmes de train dont la faible voie supporte mal les 2050hp (2078ch continentaux) lancés au galop.
De plus, les radiateurs partiellement masqués par les jambes de train obligent les pilotes à décoller rapidement, ou à mettre plein gaz freins bloqués pour éviter la surchauffe..
C'est un problème lié à l'augmentation de puissance des moteurs. Si vous regardez des photos de Spits durant la 2ème guerre, vous remarquerez des appareils train rentré dès le palier de prise de vitesse.
Pour compliquer encore la tâche de ses cochers, à la mise des gaz, avec le couple du moteur et le souffle hélicoïdal, le train a tendance à déraper sur l'herbe mouillée.
Au décollage, le pilote doit rendre la main rapidement pour éviter que le F24 se retrouve en l'air prématurément, risquant de passer au second régime, mais en douceur pour que l'hélice ne touche pas, la garde au sol étant réduite. Le Spitfire, quel que soit le type d'ailleurs, n'est pas un avion facile. Rien d'un appareil pour débutant.
A partir du 20 les vols d'accoutumance se déroulent entre des épisodes de pluies torrentielles et des coups de vent violents, le tout dans une chaleur étouffante.
Le 23, le Mk24 PK723 est en courte finale. Au toucher des roues, le train se plante littéralement dans la terre boueuse bloquant net l'appareil qui percute, tuant son pilote, le F/O W.R.Pickering.
Tous les squadrons équipés de Spitfire reçoivent alors l'ordre d'utiliser uniquement les pistes en dur.
IWM Un Mk24 à Sek Kong. Noter l'emblème réduit au seul insigne, les plaques PSP et les cahutes pour le personnel.
A suivre...
Amitiés
Jean-Noël
Suite donc:
Le PK682 a été construit fin 1945 dans le cadre d'une commande de 54 appareils.
Testé le 19 février 1946, il est transféré à la 33rd MU de Lyneham pour recevoir ses équipements.
La 33rd MU est littéralement surpeuplée. Les différents services travaillent 24h/24 pour réparer, équiper, armer, mettre au point les modifications préconisées après les sorties d'usine, vérifier les cahiers des charges, revérifier, conditionner et préparer l'acheminement des avions vers leurs unités, sans compter la mise à disposition d'appareils pour le transport des pièces détachées, des mécaniciens et de tout le matériel nécessaire à une unité combattante.
Quand le PK682 arrive à la 33rd MU, il y a déjà 750 Spitfire sur la base. On imagine les ruches bourdonnantes qu'étaient ces unités.
IWM. Evidemment cette photo plus tardive ne donne qu'une mince idée de ce qu'était cette base
Après les opérations habituelles ci-dessus, il est affecté au 80Sqdr le 29 septembre 1948 à Gütersloh en Allemagne.
Le squadron retourne en Angleterre en juin. A Plymouth, il est embarqué à bord du "HMS Ocean" (R68), porte-avions de la classe Colossus, surnommé "Big O" qui va prendre une part active à la guerre de Corée.
Le 2 juillet 1949, c'est le départ pour Hong Kong dans les FEAF (Far East Air Forces) où le 80Sqdr arrive en août.
Les appareils sont débarqués sur des barges, comme ici le VN314 (W2-W), un Mk22 converti en Mk24, qui nous dévoile ses "dessous":
Bruce Robertson Collection
On notera le gros réservoir ventral, les points d'attache des bombes et roquettes. Les panneaux latéraux ont été démontés pour fixer les élingues.
Les marques de nationalité sont de type D; l'emblème est absent et les bandes de Corée ne figurent pas encore. L'avant de la casserole est bleu.
On distingue un rectangle vertical à côté de la trappe de train et un autre tout près du support de bombe.
Ce sont des déflecteurs fixés contre les sorties de douilles pour éviter que celles-ci n'aillent percuter les charges externes; seuls les Mk24 en sont équipés, le déflecteur interne étant souvent omis.
Le 80Sqdr est stationné à Kai Tak (HMS Flycatcher) et Sek Kong, aérodrome de desserrement improvisé, utilisé surtout par les Spits selon les missions.
Kai Tak est un terrain dangereux, coincé entre mer et montagnes, dont l'approche est scabreuse.
IWM
De plus, de nombreux appareils de toutes natures l'occupent: Spits du 80Sqdr, Spits du 28Sqdr, Spits PRXIX du 81Sqdr, Curtiss Commando, Short Sunderland du 88sqdr, Dakotas du Transport Command, DC3 des lignes civiles, avions en transit ou en attente de ferraillage, etc...sans compter les travaux de remise en état des infrastructures.
Aussi une collision est toujours à craindre et les pilotes se tordent le cou pour observer leur environnement.
Si le Squadron 80 est constitué de pilotes chevronnés (as de la guerre toute récente, pilotes d'essai, instructeurs) seuls capables de maîtriser ce pur-sang exigeant et parfois rétif, cela n'empêche pas les accidents, dont plusieurs mortels, essentiellement suite à des problèmes de train dont la faible voie supporte mal les 2050hp (2078ch continentaux) lancés au galop.
De plus, les radiateurs partiellement masqués par les jambes de train obligent les pilotes à décoller rapidement, ou à mettre plein gaz freins bloqués pour éviter la surchauffe..
C'est un problème lié à l'augmentation de puissance des moteurs. Si vous regardez des photos de Spits durant la 2ème guerre, vous remarquerez des appareils train rentré dès le palier de prise de vitesse.
Pour compliquer encore la tâche de ses cochers, à la mise des gaz, avec le couple du moteur et le souffle hélicoïdal, le train a tendance à déraper sur l'herbe mouillée.
Au décollage, le pilote doit rendre la main rapidement pour éviter que le F24 se retrouve en l'air prématurément, risquant de passer au second régime, mais en douceur pour que l'hélice ne touche pas, la garde au sol étant réduite. Le Spitfire, quel que soit le type d'ailleurs, n'est pas un avion facile. Rien d'un appareil pour débutant.
A partir du 20 les vols d'accoutumance se déroulent entre des épisodes de pluies torrentielles et des coups de vent violents, le tout dans une chaleur étouffante.
Le 23, le Mk24 PK723 est en courte finale. Au toucher des roues, le train se plante littéralement dans la terre boueuse bloquant net l'appareil qui percute, tuant son pilote, le F/O W.R.Pickering.
Tous les squadrons équipés de Spitfire reçoivent alors l'ordre d'utiliser uniquement les pistes en dur.
IWM Un Mk24 à Sek Kong. Noter l'emblème réduit au seul insigne, les plaques PSP et les cahutes pour le personnel.
A suivre...
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°32
Jean-Noël
Je vois que ton ordinateur a repris du poil de la bête
Merci pour ce magnifique reportage ! bien illustrée
Je vois que ton ordinateur a repris du poil de la bête
Merci pour ce magnifique reportage ! bien illustrée
- Message n°33
Hello Pol,
Merci de ton appréciation!!!
Pour ce qui est de mon PC, je ruse.
J'ai noté quelque "balises" qui me permettent de passer des mots et phrases en italique ou en gras.
Itou pour mon "soleil".
Amitiés
Jean-Noël
Merci de ton appréciation!!!
Pour ce qui est de mon PC, je ruse.
J'ai noté quelque "balises" qui me permettent de passer des mots et phrases en italique ou en gras.
Itou pour mon "soleil".
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°34
Bien le bonjour à toutes et tous,
Suite comme annoncé:
Le PK682 qui a reçu ses KWS (Korean War Stripes) participe aux missions dévolues au Squadron.
Ayant une bonne autonomie, les Spits 24 sont chargés de patrouiller le long de la frontière; ce qui les amène à faire des tirs d'intimidation sur des navires trop curieux, et appuient les Sunderland qui font la chasse aux pirates. Il leur arrive aussi de reconduire à la frontière des avions "égarés".
Les Mk22 assurent une protection haute et grimpent vers les trainées de condensation suspectes.
Le PK682 est peut-être le deuxième appareil en partant de la gauche.
Noter le 1er appareil qui a déjà sa livrée RHKAAF.
Des exercices de tir en combats simulés avec d'autres squadrons, les tirs réels sur cibles remorquées et/ou flottantes sont certes un entraînement mais aussi l'affirmation spectaculaire de la présence et de la capacité de réaction de l'Empire britannique en cas d'agression.
Avec ses performances, son agilité, et ses quatre canons de 20mm, le Mk24, tout comme le Mk22, peut facilement tenir tête à un avion à réaction.
Crown copyright. Patrouille légère du "C" flight.
Le 3 juillet 1950 le PK682 est victime d'un accident aérien qui contraint son pilote à faire un atterrissage d'urgence.
La nature de l'accident n'est pas connue, pas plus que le pilote (indemne) et l'avion est classé FAC3R, c'est-à-dire endommagé mais réparable. Voilà donc le diorama de Richard!
La maintenance et les réparations qui s'effectuaient jusque là sous des bâches peuvent désormais se faire à l'abri.
IWM
Effectivement notre Spit reprendra l'air jusqu'au 28 août 1951, date à laquelle il est retiré du service pour inventaire des FEAF.
Richard a choisi une casserole rouge pour son PK682, soit un appareil du "A Flight", le bleu étant la marque du "B Flight" et le blanc celle du "C Flight".
Pourquoi pas puisque les F24 ont connu des variations de livrée, dont les bandes jaune de bord d'attaque devenues presque invisibles suite à l'abrasion, ainsi que l'emblème du squadron complet ou réduit à son insigne, la "cloche". De plus les reprises de peinture après accident sont nombreuses.
Le PK682 en vol:
WW2 Images Archive
On peut constater que la partie avant de la casserole est bleue, à comparer le bleu des cocardes et du fin-flash (drapeau de dérive). On note aussi la présence des cocardes type C1 sur le fuselage et le drapeau de dérive de type D. Les bandes jaunes de bord d'attaque ont disparu.
L'empennage semble avoir été remplacé par un autre passablement usagé; on y voit un rectangle non peint et l'emblème repeint.
Tout cela semble traduire une réparation par cannibalisation.
Aussi la casserole pouvait être rouge avant l'accident et bleue après réparation. Naturellement ce n'est qu'une hypothèse de ma part.
Le 80Sqdr commence en 1952 à être rééquipé en D.H HORNET F3 et FR4 (version chasse-reco)
RAF Tangmere Museum
Noter les nouveaux marquages du 80Sqdr et les casseroles aux couleurs des flights A et B, ainsi que la disparition de l'emblème.
Leurs missions mises en stand-by par suite de la situation politique complexe, les Spits Mk24 servent alors d'appareils de transition et de plastrons pour les simulations de combat.
Huit appareils sont affectés à la RHKAAF (Royal Hong Kong Auxiliary Air Force).
Pour ceux qui seraient tentés par la réalisation de l'un de ces avions, il s'agit des: PK687, 719, 720, VN309, 313, 318, 485, 492.
IWM via Bruce Robertson collection
Un belle mise en pylône pour le VN492, sans dommage pour le pilote. IWM
Trois autres F Mk24 sont détachés à Seletar (Singapour). Ce sont les PK681 et 683, VN494 de la RMAAF (Royal Malayan Auxiliary Air Force)
RAFSA
RAFSA. Charles White collection
RAFSA
Le MkXIX PS888 du 81st Squadron effectua le dernier vol opérationnel d'un Spitfire à Seletar le 01/04/1954, avant d'être vendu à la Thaïlande.
RAFSA
Ce qu' est devenu ensuite le PK682? Vendu à la ferraille comme la plupart de ses "congénères" en 1954 ou 1956.
IWM non référencée
Quelques-uns servant de "gate-guardians" échappèrent aux chalumeaux et autres tronçonneuses, comme ce Mk20 à l'entrée de la base RAF de Binbrook.
ou le Mk24 PK683:
C'est ainsi qu'aujourd'hui il reste trois Spitfire Mk24 soigneusement restaurés et préservés.
A suivre...
Amitiés
Jean-Noël
Suite comme annoncé:
Le PK682 qui a reçu ses KWS (Korean War Stripes) participe aux missions dévolues au Squadron.
Ayant une bonne autonomie, les Spits 24 sont chargés de patrouiller le long de la frontière; ce qui les amène à faire des tirs d'intimidation sur des navires trop curieux, et appuient les Sunderland qui font la chasse aux pirates. Il leur arrive aussi de reconduire à la frontière des avions "égarés".
Les Mk22 assurent une protection haute et grimpent vers les trainées de condensation suspectes.
Le PK682 est peut-être le deuxième appareil en partant de la gauche.
Noter le 1er appareil qui a déjà sa livrée RHKAAF.
Des exercices de tir en combats simulés avec d'autres squadrons, les tirs réels sur cibles remorquées et/ou flottantes sont certes un entraînement mais aussi l'affirmation spectaculaire de la présence et de la capacité de réaction de l'Empire britannique en cas d'agression.
Avec ses performances, son agilité, et ses quatre canons de 20mm, le Mk24, tout comme le Mk22, peut facilement tenir tête à un avion à réaction.
Crown copyright. Patrouille légère du "C" flight.
Le 3 juillet 1950 le PK682 est victime d'un accident aérien qui contraint son pilote à faire un atterrissage d'urgence.
La nature de l'accident n'est pas connue, pas plus que le pilote (indemne) et l'avion est classé FAC3R, c'est-à-dire endommagé mais réparable. Voilà donc le diorama de Richard!
La maintenance et les réparations qui s'effectuaient jusque là sous des bâches peuvent désormais se faire à l'abri.
IWM
Effectivement notre Spit reprendra l'air jusqu'au 28 août 1951, date à laquelle il est retiré du service pour inventaire des FEAF.
Richard a choisi une casserole rouge pour son PK682, soit un appareil du "A Flight", le bleu étant la marque du "B Flight" et le blanc celle du "C Flight".
Pourquoi pas puisque les F24 ont connu des variations de livrée, dont les bandes jaune de bord d'attaque devenues presque invisibles suite à l'abrasion, ainsi que l'emblème du squadron complet ou réduit à son insigne, la "cloche". De plus les reprises de peinture après accident sont nombreuses.
Le PK682 en vol:
WW2 Images Archive
On peut constater que la partie avant de la casserole est bleue, à comparer le bleu des cocardes et du fin-flash (drapeau de dérive). On note aussi la présence des cocardes type C1 sur le fuselage et le drapeau de dérive de type D. Les bandes jaunes de bord d'attaque ont disparu.
L'empennage semble avoir été remplacé par un autre passablement usagé; on y voit un rectangle non peint et l'emblème repeint.
Tout cela semble traduire une réparation par cannibalisation.
Aussi la casserole pouvait être rouge avant l'accident et bleue après réparation. Naturellement ce n'est qu'une hypothèse de ma part.
Le 80Sqdr commence en 1952 à être rééquipé en D.H HORNET F3 et FR4 (version chasse-reco)
RAF Tangmere Museum
Noter les nouveaux marquages du 80Sqdr et les casseroles aux couleurs des flights A et B, ainsi que la disparition de l'emblème.
Leurs missions mises en stand-by par suite de la situation politique complexe, les Spits Mk24 servent alors d'appareils de transition et de plastrons pour les simulations de combat.
Huit appareils sont affectés à la RHKAAF (Royal Hong Kong Auxiliary Air Force).
Pour ceux qui seraient tentés par la réalisation de l'un de ces avions, il s'agit des: PK687, 719, 720, VN309, 313, 318, 485, 492.
IWM via Bruce Robertson collection
Un belle mise en pylône pour le VN492, sans dommage pour le pilote. IWM
Trois autres F Mk24 sont détachés à Seletar (Singapour). Ce sont les PK681 et 683, VN494 de la RMAAF (Royal Malayan Auxiliary Air Force)
RAFSA
RAFSA. Charles White collection
RAFSA
Le MkXIX PS888 du 81st Squadron effectua le dernier vol opérationnel d'un Spitfire à Seletar le 01/04/1954, avant d'être vendu à la Thaïlande.
RAFSA
Ce qu' est devenu ensuite le PK682? Vendu à la ferraille comme la plupart de ses "congénères" en 1954 ou 1956.
IWM non référencée
Quelques-uns servant de "gate-guardians" échappèrent aux chalumeaux et autres tronçonneuses, comme ce Mk20 à l'entrée de la base RAF de Binbrook.
ou le Mk24 PK683:
C'est ainsi qu'aujourd'hui il reste trois Spitfire Mk24 soigneusement restaurés et préservés.
A suivre...
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°35
Merci JN
super reportage
Marco
super reportage
Marco
- Message n°36
Bien le bonjour mon cher Marco,
Grand merci pour ton intérêt et ton appréciation !!!
C'est un défaut presque professionnel pour moi que d'inscrire une maquette dans son contexte historique.
C'est aussi le souhait de donner aux copains "avionneux" l'envie de monter un appareil légendaire en fournissant une documentation synthétique certes mais vérifiée autant qu'il est possible.
Amitiés
Jean-Noël
Grand merci pour ton intérêt et ton appréciation !!!
C'est un défaut presque professionnel pour moi que d'inscrire une maquette dans son contexte historique.
C'est aussi le souhait de donner aux copains "avionneux" l'envie de monter un appareil légendaire en fournissant une documentation synthétique certes mais vérifiée autant qu'il est possible.
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°37
Bien le bonsoir à tous,
Voici donc les trois F Mk24 survivants:
Le PK683 du 80Sqdr, détaché à Singapour (Malayan Auxiliary Air Force), unité de la RAF.
L'appareil, après de bons et loyaux services et un accident, fait en 1954 le pot de fleur dans sa tenue MAAF:
RAFSA
puis repeint dans la livrée War Time Day Fighter en vigueur, il devient gate guardian à Changi, Singapour.
RAFSA
Récupéré en 1970, il est démonté et rapatrié en Grande Bretagne. Restauré pour exposition statique, il est visible au RAF Solent Sky Museum de Southampton.
On peut regretter le choix d'une livrée anonyme plutôt que celle du 80thSquadron.
Le PK724 n'a jamais quitté le sol britannique, ayant servi à la formation des personnels devant œuvrer sur Mk24.
Il est quasiment neuf avec très peu d'heures au compteur.
Il est visible au RAF Museum de Hendon.
Enfin, le VN485 a aussi connu Kai Tak avec le 80th sqdr puis le RHKAAF.
En 1956, il est lui aussi rapatrié en Angleterre.
IWM
IWM Noter les déflecteurs près de la trappe de roue
IWM
IWM
IWM
IWM
IWM
Restauré magnifiquement jusqu'au moindre détail, il est en état de vol mais reste en statique; repeint dans la livrée HKAAF (aluminium, casserole partiellement rouge, capot supérieur noir mat anti-reflet), on peut le voir au RAF Museum de Duxford.
Quelques photos le montrent, après restauration, avec un pilote montant à bord puis au roulage. Peut-être a-t'il volé? Je l'ignore. Info bienvenue.
Suite et fin bientôt...avec un tas de choses passionnantes (j'espère............)
Amitiés
Jean-Noël
Voici donc les trois F Mk24 survivants:
Le PK683 du 80Sqdr, détaché à Singapour (Malayan Auxiliary Air Force), unité de la RAF.
L'appareil, après de bons et loyaux services et un accident, fait en 1954 le pot de fleur dans sa tenue MAAF:
RAFSA
puis repeint dans la livrée War Time Day Fighter en vigueur, il devient gate guardian à Changi, Singapour.
RAFSA
Récupéré en 1970, il est démonté et rapatrié en Grande Bretagne. Restauré pour exposition statique, il est visible au RAF Solent Sky Museum de Southampton.
On peut regretter le choix d'une livrée anonyme plutôt que celle du 80thSquadron.
Le PK724 n'a jamais quitté le sol britannique, ayant servi à la formation des personnels devant œuvrer sur Mk24.
Il est quasiment neuf avec très peu d'heures au compteur.
Il est visible au RAF Museum de Hendon.
Enfin, le VN485 a aussi connu Kai Tak avec le 80th sqdr puis le RHKAAF.
En 1956, il est lui aussi rapatrié en Angleterre.
IWM
IWM Noter les déflecteurs près de la trappe de roue
IWM
IWM
IWM
IWM
IWM
Restauré magnifiquement jusqu'au moindre détail, il est en état de vol mais reste en statique; repeint dans la livrée HKAAF (aluminium, casserole partiellement rouge, capot supérieur noir mat anti-reflet), on peut le voir au RAF Museum de Duxford.
Quelques photos le montrent, après restauration, avec un pilote montant à bord puis au roulage. Peut-être a-t'il volé? Je l'ignore. Info bienvenue.
Suite et fin bientôt...avec un tas de choses passionnantes (j'espère............)
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°38
Bien le bonjour à toutes et tous,
Suite.........
Pour clarifier et peut-être conclure les échanges à propos de la fameuse hélice Rotol du Spitfire, nous sommes d'accord, je crois, pour dire qu'elle est en bois moulé.
Ivinrude (dont je regrette qu'il ait retiré sa contribution pertinente) avait mentionné "jablo" et/ou "hydulignum"
D'où viennent ces noms?
JABLO:
Ce n'est pas un bois mais le nom abrégé de Bruno JABLONSKY, jeune ingénieur allemand de talent, pionnier des bois lamellés-collés-comprimés.
.
Il travaille pour le compte d'Albatros dont il achète la licence. Pour faire la promotion de sa technique il se rend aux USA où, en 1910, il est le premier pilote juif breveté sur Wright.
A la déclaration de guerre, il se trouve en Angleterre. Ressortissant allemand il est interné, il lui est permis de poursuivre ses recherches.
Après la fin des hostilités, Jablonsky travaille aux Pays-Bas puis retourne en Allemagne qu'il quitte définitivement en 1930 pour des raisons évidentes.
Il fonde sa société "Jablo Propellers Ltd" à Croydon.
On lui doit l'invention du pas variable (brevet déposé aux USA, et largement pillé...), sans compter nombre de matériaux composites pour l'aéronautique.
Les techniques qu'il mit au point sont à l'origine des De Havilland MOSQUITO et HORNET
HYDULIGNUM:
Il s'agit non d'un bois mais de la technique de Jablonsky, qui s'est associé à Hordern-Richmond Aircraft Company.
Cette technique est développée et industrialisée sous le nom de "High Duty Wood" ou "Hydulignum" qui sonne mieux.
Les principaux bois utilisés sont: le hêtre, l'érable anglais, le peuplier jaune, l'acacia rouge, le bouleau, le pin Douglas.
(Source: "The use of wood for Aircraft in the United Kingdom". Report of the Forest Products Mission june 1944).
La société Jablo continue l'usinage de pales mais surtout l'outillage et les supports de fabrication spécifiques pour les hélices et autres éléments.
Au Royaume-Uni, à cette époque, l'utilisation du bois pour tout ou partie d'un avion répond à plusieurs nécessités:
- permettre à l'hélice de restituer la puissance du moteur de façon optimale
- concevoir des hélices à 4, 5, 6 pales de diamètre plus réduit qu'une hélice en métal
- gagner du poids
- économiser autant que possible les matériaux stratégiques (les métaux); le mot d'ordre est alors "Save our Steel, use Wood!"
- fabriquer des appareils à moindre coût.
En pratique, les études menées par la RAF et l'Air Ministry dès 1936 font apparaître que les coûts de fabrication-bois sont 2 fois plus élevés mais les coûts de maintenance et réparation 10 fois moindres, avec une tenue dans le temps très supérieure au métal. Il existe toujours à l'heure actuelle des blocs de bois moulé Jablo parfaitement utilisables.
Un autre avantage va se révéler au cours de la guerre: en cas d'atterrissage sur le ventre, l'hélice éclate plus ou moins près des pieds de pales, évitant (pas toujours) la rupture de l'arbre-moteur.
Par exemple:
Spitfire Vb du F/O Lokuciewski (jambe cassée, POW) du 303rd Polish Squadron. IWM
Australian War Memory Museum
Force Aérienne Belge
et avec une hélice métallique:
Typhoon 174th Sqdr Volkel 1944. IWM
P51D 344FG 384FS. USNARA via WW2 in color
Rayak, Syrie, 1941. Australian War Memory Museum
P47D-30 ELA 41 (Dijon) le 07/02/1950. Pilote Lt.Col. Menu blessé. Collection D.Gilberti
Bibliographie (très sommaire):
- "Spitfire the history", Eric B. Morgan and Edward Shacklady. Key Books Ltd
- Vickers Supermarine Spitfire F Mk.22/24. Mark1 Guide, in co-operation with 4+Publications
- The Royal Air Force in the Cold War 1950-1970, Ian Proctor. Pen and Sword Ed.
- The Supermarine Spitfire Griffon-Powered, Robert Humphreys. SAM Publications
- Spitfire, Roi des Chasseurs. Monographie Fana de l'Aviation.
- RAF in Camera, Keith Wilson. Pen and Sword Ed.
- Spitfire en action, Alfred Price. EPA Editions
Sites:
http://spitfiresite.com/
http://www.spitfireassociation.com.au/
http://www.iwm.org.uk/visits/iwm-duxford
http://www.airsceneuk.org.uk/hangar/2004/duxspit/duxspit.htm
http://walkarounds.scalemodels.ru/v/walkarounds/avia/before_1950/Spitfire_Mk24/
https://gwulo.com/node/1821/photos
http://www.rafseletar.co.uk/
http://photos.kitmaker.net/showgallery.php/cat/16267
http://www.enginehistory.org/Propellers/Rotol/rotol.shtml
http://www.frenchwings.net/combat/gallery/displayimage.php?pid=1353
Et voilà, fini pour moi
Si vous avez des remarques à formuler, des corrections à apporter ou des interrogations, n'hésitez pas!
Amitiés
Jean-Noël
Suite.........
Pour clarifier et peut-être conclure les échanges à propos de la fameuse hélice Rotol du Spitfire, nous sommes d'accord, je crois, pour dire qu'elle est en bois moulé.
Ivinrude (dont je regrette qu'il ait retiré sa contribution pertinente) avait mentionné "jablo" et/ou "hydulignum"
D'où viennent ces noms?
JABLO:
Ce n'est pas un bois mais le nom abrégé de Bruno JABLONSKY, jeune ingénieur allemand de talent, pionnier des bois lamellés-collés-comprimés.
.
Il travaille pour le compte d'Albatros dont il achète la licence. Pour faire la promotion de sa technique il se rend aux USA où, en 1910, il est le premier pilote juif breveté sur Wright.
A la déclaration de guerre, il se trouve en Angleterre. Ressortissant allemand il est interné, il lui est permis de poursuivre ses recherches.
Après la fin des hostilités, Jablonsky travaille aux Pays-Bas puis retourne en Allemagne qu'il quitte définitivement en 1930 pour des raisons évidentes.
Il fonde sa société "Jablo Propellers Ltd" à Croydon.
On lui doit l'invention du pas variable (brevet déposé aux USA, et largement pillé...), sans compter nombre de matériaux composites pour l'aéronautique.
Les techniques qu'il mit au point sont à l'origine des De Havilland MOSQUITO et HORNET
HYDULIGNUM:
Il s'agit non d'un bois mais de la technique de Jablonsky, qui s'est associé à Hordern-Richmond Aircraft Company.
Cette technique est développée et industrialisée sous le nom de "High Duty Wood" ou "Hydulignum" qui sonne mieux.
Les principaux bois utilisés sont: le hêtre, l'érable anglais, le peuplier jaune, l'acacia rouge, le bouleau, le pin Douglas.
(Source: "The use of wood for Aircraft in the United Kingdom". Report of the Forest Products Mission june 1944).
La société Jablo continue l'usinage de pales mais surtout l'outillage et les supports de fabrication spécifiques pour les hélices et autres éléments.
Au Royaume-Uni, à cette époque, l'utilisation du bois pour tout ou partie d'un avion répond à plusieurs nécessités:
- permettre à l'hélice de restituer la puissance du moteur de façon optimale
- concevoir des hélices à 4, 5, 6 pales de diamètre plus réduit qu'une hélice en métal
- gagner du poids
- économiser autant que possible les matériaux stratégiques (les métaux); le mot d'ordre est alors "Save our Steel, use Wood!"
- fabriquer des appareils à moindre coût.
En pratique, les études menées par la RAF et l'Air Ministry dès 1936 font apparaître que les coûts de fabrication-bois sont 2 fois plus élevés mais les coûts de maintenance et réparation 10 fois moindres, avec une tenue dans le temps très supérieure au métal. Il existe toujours à l'heure actuelle des blocs de bois moulé Jablo parfaitement utilisables.
Un autre avantage va se révéler au cours de la guerre: en cas d'atterrissage sur le ventre, l'hélice éclate plus ou moins près des pieds de pales, évitant (pas toujours) la rupture de l'arbre-moteur.
Par exemple:
Spitfire Vb du F/O Lokuciewski (jambe cassée, POW) du 303rd Polish Squadron. IWM
Australian War Memory Museum
Force Aérienne Belge
et avec une hélice métallique:
Typhoon 174th Sqdr Volkel 1944. IWM
P51D 344FG 384FS. USNARA via WW2 in color
Rayak, Syrie, 1941. Australian War Memory Museum
P47D-30 ELA 41 (Dijon) le 07/02/1950. Pilote Lt.Col. Menu blessé. Collection D.Gilberti
Bibliographie (très sommaire):
- "Spitfire the history", Eric B. Morgan and Edward Shacklady. Key Books Ltd
- Vickers Supermarine Spitfire F Mk.22/24. Mark1 Guide, in co-operation with 4+Publications
- The Royal Air Force in the Cold War 1950-1970, Ian Proctor. Pen and Sword Ed.
- The Supermarine Spitfire Griffon-Powered, Robert Humphreys. SAM Publications
- Spitfire, Roi des Chasseurs. Monographie Fana de l'Aviation.
- RAF in Camera, Keith Wilson. Pen and Sword Ed.
- Spitfire en action, Alfred Price. EPA Editions
Sites:
http://spitfiresite.com/
http://www.spitfireassociation.com.au/
http://www.iwm.org.uk/visits/iwm-duxford
http://www.airsceneuk.org.uk/hangar/2004/duxspit/duxspit.htm
http://walkarounds.scalemodels.ru/v/walkarounds/avia/before_1950/Spitfire_Mk24/
https://gwulo.com/node/1821/photos
http://www.rafseletar.co.uk/
http://photos.kitmaker.net/showgallery.php/cat/16267
http://www.enginehistory.org/Propellers/Rotol/rotol.shtml
http://www.frenchwings.net/combat/gallery/displayimage.php?pid=1353
Et voilà, fini pour moi
Si vous avez des remarques à formuler, des corrections à apporter ou des interrogations, n'hésitez pas!
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°39
Salut JN
Comme disait Bourvil dans "Le Corniaud"
"Elle va bien moins marcher maintenant"
Marco cinéphile
Comme disait Bourvil dans "Le Corniaud"
"Elle va bien moins marcher maintenant"
Marco cinéphile
- Message n°40
Bonsoir Jean-Noël
Splendide reportage que le béotien que je suis a lu avec un grand intérêt!
Merci pour cet éclairage sur un avion mythique qui, pour le commun des mortels, symbolise la Bataille d'Angleterre... mais va bien au delà!
Cela mériterait que tu en fasses un sujet à part entière, mais ce n'est que mon avis.
- Message n°41
Bien le bonjour Marco et Patrick,
Grand merci pour votre intérêt!!!!
Eh oui forcément!
Mais on serait surpris par le nombre d'appareils crashés, souvent éclatés en de nombreux morceaux, et qui ont repris l'air après une vigoureuse cure de jouvence.
Je pense faire un petit topo sur un Spitfire particulier, mais je ne sais pas trop où le caser.
Amitiés
Jean-Noël
Grand merci pour votre intérêt!!!!
Eh oui forcément!
Mais on serait surpris par le nombre d'appareils crashés, souvent éclatés en de nombreux morceaux, et qui ont repris l'air après une vigoureuse cure de jouvence.
Je pense faire un petit topo sur un Spitfire particulier, mais je ne sais pas trop où le caser.
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°42
- Message n°43
J.N.
Très très intéressant ce reportage.. . MERCI
Très très intéressant ce reportage.. . MERCI
- Message n°44
- Message n°45
C'est sûr que le pilote a dû avoir chaud aux fesses
Marco prêt à pomper
Marco prêt à pomper
- Message n°46
Bien le bonsoir Marco,
Que nenni! Même avec le feuau ..., à l'échappement, le pilote de Spitfire se doit de garder son sang-froid!!!
La preuve:
Amitiés
Jean-Noël
Que nenni! Même avec le feu
La preuve:
Amitiés
Jean-Noël
- Message n°47
Et oui ça vole encore ces vieux machins!!!!
Marco baba (sans le rhum)
Marco baba (sans le rhum)
- Message n°49
Il est beau ce diorama, peinture et vieillissement très réaliste, je remet une couche dommage pour les traces.
Amicalement.
Daniel.
Amicalement.
Daniel.
|
|