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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766

    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes



    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 EmptyID du message --> Vision en perspective

    Message par Stearghall Sam 12 Nov 2016 - 15:12

    a012 Fred ... et toutes celles et ceux qui suivent ce sujet  a019

    Je me doute que pour certains, ces tracés sont un peu vague et pose un problème de représentation.

    Aussi voici une petite série de captures d'écran en vision perspective sur Rhino afin de vous faire une
    idée plus précise de ce que sera le résultat final de cette approche.

    Evidemment le dessin de la pièce n'étant pas terminé, nous avons ici seulement la représentation
    des éléments terminés c'est à dire : La bouche en tulipe complète avec ses moulures, la volée et le deuxième renfort.
    Le long tube qui s'échappe vers l'arrière de la pièce, à l'opposé de la bouche ... c'est l'âme de cette pièce de calibre 6.

    Une vue en dessin "trait de crayon"

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bo_des10

    La même un peu plus élaborée avec les ombres, en mode "Artistique"

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bp_des10

    Maintenant nous entrons dans les perspectives 3D ... ça devient "parlant" !

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bq_des10

    Les vues avec une ébauche de rendu de teinte,
    je ne suis pas encore au point sur l'état de surface de la pièce et la teinte, mais j'y travaille !

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Br_des10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bs_des10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bt_des10

    On s'attendrait presque à voir sortir le boulet !!!

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bu_des10

    Les détails de la tulipe, de la bouche, des moulures, sont beaucoup plus perceptibles ainsi ... n'est ce pas !

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bv_des10

    La gorge de volée qui marque la délimitation entre la volée et le deuxième renfort.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bw_des10

    Une vue de l'âme, coté culasse.
    On voit bien le remplissage des angles du fond de l'âme à un quart de calibre en cercle !

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bx_des10

    ET BAAAOOOOUUUUMMM ... ce sera l'image de la fin ... avant la suite de ce sujet : le tracé du premier renfort.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 By_des10

    A bientôt  a119
    michaud ✝
    Capitaine de Corvette
    Capitaine de Corvette

    michaud ✝

    Le satiné d'Hadès et la silhouette de Thanatos

                                                                                     Jean-Jacques
    Stearghall
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    Stearghall

    a012

    Tracé du premier renfort  Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 3513131579  Vue en perspective 3D < Lien actif


    et de

    la plate-bande de culasse.  Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 3513131579 Vue en perspective 3D < Lien actif

    Le tracé du premier renfort est un peu épineux et peut s'avérer totalement hasardeux si on ne prend pas garde
    à interpréter les données des tableaux de Maritz avec beaucoup de précaution.

    Jean Martiz nous donne une cote de longueur pour ce premier renfort, fixée à 758 millimètres ... là, pas de difficulté !
    Il nous indique ensuite une épaisseur de la pièce au niveau de la lumière, à la ligne C de son tableau, soit 320 millimètres.
    On continue à éplucher les données et on trouve à la ligne B, épaisseur à la plate-bande de culasse : 352 millimètres.

    Nous nous trouvons là devant un problème d'interprétation :
    Comment réaliser un tracé rectiligne de la plate-bande de culasse à 352 m/m, jusqu'au deuxième renfort à 304 millimètres,
    en passant par l'épaisseur donnée à la lumière pour 320 millimètres ???

    La réponse après quelques recherches et recoupements de données s'avère finalement simple et logique !
    Maritz nous dit : "Epaisseur à la plate-Bande de culasse", il précise là, non pas devant la culasse, mais en englobant
    sa saillie. Il nous faut donc en premier lieu tracer cette Plate-bande, son listel et sa gorge, avant de pouvoir
    relier en ligne droite le deuxième renfort.

    Nous prenons connaissance des données aux lignes 1,2 et 3 du tableau des dimensions des moulures et plate-bandes.
    - La plate bande de culasse est donnée pour 32 m/m de largeur et 16 m/m de saillie.
    - Le listel est à 4 millimètres en dessous du niveau de la plate-bande (saillie de la plate-bande moins saillie du listel)
    pour une cote de 4 m/m de largeur et 12 m/m de saillie.
    - La gorge démarre au point zéro du listel pour une largeur de 12 m/m.

    Nous savons que la lumière se situe à un demi calibre du vif de la plate-bande de culasse,
    soit pour cette pièce de calibre 6, à 48 millimètres.

    Tous les repères sont reportés sur le plan de traçage ...
       
    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bz_ren11

    ... et nous débutons par le tracé de la plate-bande de culasse ...

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bza_pl10

    ... puis du listel, sur 4 m/m de largeur, à 4 m/m en dessous du niveau de la plate-bande de culasse ...

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bzb_li10

    ... nous continuons par le tracé de la gorge, du point zéro au vif du listel, sur une largeur de 12 m/m ...

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bzc_go10

    ... et terminons ce tracé du premier renfort par la jonction avec le deuxième renfort.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bze_pl10

    Une rapide vérification, nous conforte dans l'interprétation des données de Maritz,
    puisque nous relevons les bonnes cotes aux bons points de repères.
    Nous avons bien à 80 m/m de la plate-bande de culasse une épaisseur de 320 m/m au niveau de la lumière.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bzd_pl10

    Nous remarquons à l'issue de ce tracé que le premier renfort présente une très légère angulation à 0,7°,
    par rapport à l'axe longitudinale de l'âme, alors que celle du deuxième renfort est relevée à 2,7°.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Bzf_pl10

    Prochainement, le tracé de la ceinture du premier renfort, moulure composée de deux listels et une plate-bande.


    Dernière édition par Stearghall le Mar 6 Déc 2016 - 17:36, édité 11 fois
    Sépakoul
    Maistrancier
    Maistrancier

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    Je ne dis rien de plus, je savoure et j'attends la suite  a021
    Stearghall
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    Stearghall

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 EmptyID du message --> Tracé de la ceinture du premier renfort.

    Message par Stearghall Dim 13 Nov 2016 - 19:59

    a012

    Merci Jean-Philippe a019

    Alors allons-y pour le :

    Tracé de la ceinture du premier renfort. Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 3513131579 Vue en perspective 3D < Lien actif


    Une incertitude subsiste quant à l'interprétation de ce tracé Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 2070951266

    La question à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse certaine est la suivante :
    Le tracé de la ceinture du premier renfort, se réalise t-il dans un axe perpendiculaire à l'âme,
    ou parallèle à la moyenne des axes du premier et du second renfort, ou seulement parallèle à l'axe du premier renfort
    duquel la ceinture tire sa dénomination ? ... telle est la question !!!

    Le recoupement de toutes les données que j'ai pu recueillir sur le sujet, depuis l'élaboration des patrices de coulée
    en fonderie, jusqu'au tournage des pièces m'ont fait pencher plus vers le : perpendiculaire à l'axe de l'âme.

    Ligne 9 de son tableau, Jean Maritz nous donne comme indications pour la ceinture du premier renfort :
    8 m/m de saillie pour 16 m/m de largeur ... rien de compliqué, nous enchaînons sur les deux listels
    avec 4 m/m de largeur et de saillie.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Ca_cei10

    Comme je l'ai indiqué au début de ce message, mon point de référence pour ce tracé sera la perpendiculaire
    à l'axe de l'âme de la pièce passant par le centre de la ceinture, matérialisé par le cercle rouge sur cette capture d'écran. 

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cb_cei10

    Tracé définitif de la ceinture du premier renfort et de ses deux listels.
    Sa largeur est répartie également de part et d'autre de la jonction entre le premier et le deuxième renfort,
    comme toutes les moulures et plate-bandes de liaison des principaux éléments d'une pièce.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cc_cei11

    Sur cette capture d'écran en vue "dessin artistique",
    on débarrasse le dessin des segments de tracés inutiles grâce aux fonctionnalités du logiciel Rhino.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cd_cei11

    On se rend bien compte ici, qu'en prenant la perpendiculaire à l'axe de l'âme pour ce tracé,
    il existe une différence d'épaisseur entre le début du premier listel et la fin du second,
    certes, cette différence s'évalue en millimètres qui font que sur une pièce grandeur nature cette écart sera à peine visible,
    quant à le percevoir à une échelle modélisée, j'en doute fort.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cda_ce10

    Une capture d'écran pour un meilleur rendu de l'avancement de cette étude  a034

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Ce_cei11

    La suite très prochainement avec le tracé de l'astragale de lumière.


    Dernière édition par Stearghall le Mar 6 Déc 2016 - 17:37, édité 5 fois
    Sépakoul
    Maistrancier
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    Super boulot,

    Toutefois sur la vue

    "Vision en dessin artistique de l'ensemble en cours de tracé : la tulipe, la volée et les deux renforts."

    sauf erreur ce n'est pas la vue artistique que tu as placée... Mais ce n'est pas grave
    Stearghall
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    Stearghall

    Sépakoul a écrit: ... Toutefois sur la vue

    "Vision en dessin artistique de l'ensemble en cours de tracé : la tulipe, la volée et les deux renforts."

    sauf erreur ce n'est pas la vue artistique que tu as placée... Mais ce n'est pas grave

    Je vois que tu es attentif, et pas seulement aux captures d'écran ... c'est chouette a20f  ... merci.

    C'est bien le mode d'affichage "Artistique" de Rhino,
    mais il est vrai que c'est un peu trompeur lorsqu'il est utilisé pour seulement une moitié du tracé de la vue "de dessus".

    J'ai opté pour cette présentation dans ce sujet, car elle est celle sur laquelle on lit le plus facilement les éléments placés,
    surtout les cotes et les tracés de repérage.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Ck_vue10

    La vue artistique en mode perspective est certes plus ... "artistique" a119

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cl_vue10
    Sépakoul
    Maistrancier
    Maistrancier

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    Désolé donc de la remarque non appropriée...

    Je me suis laissé berner par la jolie vue avec les ombres du 12 novembre, "mode artistique".

    Mais oui, je suis un peu et je lis, c'est la moindre des choses au vu de ton travail.
    Stearghall
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    Stearghall

    a012

    Pas de mal ... en plus c'est mon tout premier "travail" sur Rhino, je suis donc loin d'être à l'abris d'erreur,
    les remarques me permettent aussi de contrôler la prise en main de "la bête",
    même si Shidoshi Jean-Claude Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 2296406025 s'en charge déjà a007 a008a a004b a008e a004a ... a119

    Naaaaan je blague, il est d'une patience redoutable avec son humble "boulet" a025a ... a003
    Stearghall
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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 EmptyID du message --> Tracé de la lumière.

    Message par Stearghall Lun 14 Nov 2016 - 17:39

    a012

    Tracé de la lumière. Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 3513131579 Vue en perspective 3D < Lien actif


    Rien de bien particulier avec le positionnement de la lumière,
    mais on s'aperçoit finalement qu'à cette époque tout commençait à devenir "normé" a022

    Selon M. Le Blond, dans son ouvrage "l'Artillerie Raisonnée - 1776",
    autant que pour Mr Surirey de Saint Rémy dans ses Mémoires d'Artillerie - 1707, 1741 et 1745"
    ou encore selon M. Cotty dans son dictionnaire de l'artillerie -1822, et bien d'autres auteurs encore,
    la lumière d'un canon de fer sur la période qui nous intéresse ici, se positionne au départ du centre de l'arc
    de remplissage du fond de l'âme selon un angle de 15 degrés par rapport à sa perpendiculaire.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cm_lum11

    Jean Maritz nous donne une cote de 5,64 m/m pour le diamètre de la lumière de cette pièce de 6,
    diamètre d'ailleurs identique à celui des pièces de 18, 12, 8 et 4.
    Le diamètre des lumières des pièces de 3 et 2 étant de 4,5 millimètres,
    et celui des pièces de 36 et 24 étant de 6,75 m/m.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cn_lum11

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Co_lum11

    La suite prochainement avec le tracé du champ de lumière.


    Dernière édition par Stearghall le Mar 6 Déc 2016 - 17:29, édité 2 fois
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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 EmptyID du message --> Tracé du champ de lumière.

    Message par Stearghall Mer 16 Nov 2016 - 11:38

    a012

    Tracé du champ de lumière.  Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 3513131579  Vue en perspective 3D < Lien actif


    Maritz nous indique à la ligne 4 de son tableau de "Dimensions des moulures ..."
    que le champ de lumière a une largeur de 4 pouces soit 108 m/m.
    Evidemment cette notion de largeur est à interpréter parallèle à l'axe de la pièce,
    comme le montre cette capture d'écran.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cp_cha10

    Jean Maritz ne fait état dans ses tableaux, que de la cote de largeur,
    mais plusieurs ouvrages anciens font référence aux champs de lumière, et même si suivant la période
    les formes et les dimensions changent, pour ce qui concerne le champ de lumière rectiligne sur la période
    qui nous intéresse, tous reprennent les mêmes paramètres normés de profondeurs
    et d'inclinaison des parois internes, comme cité dans ce "Manuel Complet du Fondeur" de Launay & Vergnaud.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cq_cha10

    Le repérage correspondant est donc mis en place, profondeur du champ 1 ligne soit 2,25 m/m,
    sans oublier les plans inclinés des parois vers l'intérieur sur 1/2 ligne soit 1,125 m/m.
    Le champ de lumière débute au vif de la gorge de plate-bande de culasse,
    et se termine au vif du listel supérieur de l'astragale de lumière, comme nous le verrons lors du prochain tracé.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cr_cha10

    Tracé du champ ...

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cs_cha10

    Prochaine étape : le tracé de l'astragale de lumière, moulure de renfort composée d'une astragale et deux listels.


    Dernière édition par Stearghall le Mar 6 Déc 2016 - 17:34, édité 3 fois
    Sépakoul
    Maistrancier
    Maistrancier

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    Bravo, et on est presque au bout... a021

    il me manque une image exploitable du tracé du champ pour mon dossier a033
    Sépakoul
    Maistrancier
    Maistrancier

    avatar

    Ah bah non du coup a009
    Glénans
    Capitaine de Vaisseau
    Capitaine de Vaisseau

    Glénans

    Bonjour à tous et surtout à Philippe notre "ingénieur es-canon",

    J'avoue humblement ne rien y comprendre, ça me dépasse, mais c'est fort intéressant et les schémas et dessins sont remarquables.

    Par contre une petite question : Tout ce travail pour arriver à quoi ? Fondre du métal et fabriquer un ou des canons pour maquettes ou faire un seul objet mais à une échelle plus grande ???

    Bonne continuation.

    Bonne journée.
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    a012

    Jean-Philippe
    Ah oui carrément Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 2981242650 ... tu fais des feuilles de "pompe" Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 876058020  ...  a119

    Nous avons encore un énorme morceau avec les tracés de la culasse et du bouton a034
    sans oublier les tourillons ... et là nous aurons fait le tour du canon !!!
    Mais ce canon est posé ................... sur un affût  a036  ...  a033  ...  Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 2038521024  ...  a119

    Bertrand
    Le but est d'obtenir une source fiable et cotée pour permettre la réalisation des canons de fer,
    de tous calibres existants sur cette période allant de 1733 à 1766.
    Les schémas seront exploitables tant pour le Tourneur que pour le Fondeur.
    Les sources disponibles, même monographiques ne permettent pas une approche "au plus juste" pour les pinailleurs,
    car elles ne sont que très rarement, voir jamais cotées avec la précision de tous les détails,
    même si comme le dit Jean-Claude :"... sur certaines échelles ... on ne remarquera pas de différence",
    je pense que nous risquons d'être assez surpris par la superposition des tracés
    contenus dans la monographie de La Salamandre et ceux réalisés ici dans le strict respect des données de Maritz,
    mais attendons de constater si effectivement différence il y a !!!
    Glénans
    Capitaine de Vaisseau
    Capitaine de Vaisseau

    Glénans

    Bonjour Philippe,

    Merci pour tes informations claires et précises, mais tu ne me dis pas ce que "Toi", tu as l'intention de faire, une fois les plans terminés ? >Le fabriquer en métal, ou t'en tenir qu'aux plans ?

    A bientôt.

    Bonne journée.
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    a012

    J'ai toujours en tête le projet de réalisation de La Salamandre en Arsenal.
    Ce canon fait partie de l'armement de ce bâtiment ... tout comme le mortier
    donc je reprendrai la réalisation peut être encore cette année suivant le temps disponible.

    C'est en me penchant sur le canon de 6 de la monographie que j'ai relevé quelques "bugs",
    tout comme nous l'avions fait avec Jean-Claude lors du travail d'étude sur le mortier.
    J'ai tout d'abord mis ces relevés de différences sur le compte de mon inexpérience,
    car il m'apparaissait évident que j'étais moi dans l'erreur et que ces ouvrages étaient LA référence.

    Mais comment ingurgiter et régurgiter en monographies compréhensibles du plus grand nombre,
    autant de paramètres sur autant de disciplines que regroupe la construction navale,
    sans commettre la moindre impasse ou erreur, surtout sur une période ou tout est en cours de normalisation,
    ne sommes nous pas avant tout des êtres humains ... avec nos droits à l'erreur, qu'elle soit de composition
    d'un ouvrage ou pourquoi pas de retranscription de la part de l'éditeur ?!  

    En règle générale, on fait confiance aux ouvrages de référence lors d'une construction modélisée,
    on scanne les plans, on mesure tant bien que mal et on reproduit, souvent avec des erreurs de
    mise à l'échelle pour les non initiés à ce genre de problème, sans pour autant dénigrer ces ouvrages
    qui restent des petits chefs d’œuvres de la part de leurs auteurs et une source quasiment incontournable
    pour nous autres "lambdas" du modélisme.

    Lorsqu'on souhaite s'affranchir de sources préconçues, tout le travail est repris à zéro et j'avoue
    que cette recherche qui pour moi fait partie intégrante de l'Arsenal, est très enrichissante et didactique,
    on met le doigt sur des problématiques et au final, on a une vision tout à fait différente des objets
    et ensembles modélisés, ce ne sont plus des reproductions, mais des réductions à l'échelle !

    Le gros problème dans ce genre de démarche, c'est que les machines à bois ont le temps de rouiller
    avant de voir le plus petit bout de poirier ... c'est un choix.

    Je suis dans une démarche de compréhension, pas de "rentabilité" de construction ... pour l'instant 0013j
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    a012

    Je viens de mettre en place en tête de sujet,
    une nomenclature des différentes étapes de tracé de cette étude,
    qui contient les liens directs vers les sujets traités.

    Ultra rapide pour trouver ce que l'on cherche sans estourbir le "mulot" et le clavier a119
    Sépakoul
    Maistrancier
    Maistrancier

    avatar

    Merci pour la nomenclature Philippe.

    Je vais pouvoir l’intégrer dans mon fichier a20c

    Et oui, j'ai tout copier sous Word, pour en garder un exemplaire.

    Je trouve ta démarche vraiment intéressante et utile, cela aurait été dommage de ne pas l'exploiter a170

    ne t'inquiètes pas j'ai même garder le nom de l'auteur de l'article. 0013j
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 EmptyID du message --> Tracé de l'astragale de lumière.

    Message par Stearghall Mer 16 Nov 2016 - 22:25

    a012

    Heureux que ce travail puisse intéresser ... et servir a20f
    Je réaliserai une synthèse en fin de sujet avec toutes les cotes utiles
    pour tourner ou fondre ces pièces de fer sur tous les calibres du 36 au 2.    

    Alors ... on continue Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 658336625  ... a119

    Tracé de l'astragale de lumière.   Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 3513131579  Vue en perspective 3D < Lien actif


    Cette astragale qui est aussi un renfort, est de part sa forme,
    en tous points identique à celle du collet de tulipe et est donc composée de deux listels et d'une astragale.

    La distance qui sépare le vif du listel de la plate-bande de culasse
    au vif du listel inférieur de l'astragale de lumière est de 1 calibre 1/4 de la pièce,
    soit 120 m/m pour cette pièce de 6 qui accuse un calibre de 96 m/m.

    Si la pièce a été dimensionnée correctement, cette cote correspond également au vif du champ de lumière,
    qui lui je le rappel ici, est positionné par rapport à la gorge de la plate-bande de culasse
    comme nous l'avons vu précédemment.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Ct_ast10

    Maritz nous donne très clairement toutes les cotes des composants de ce renfort aux lignes 5,6 et 7 de son tableau.
    Un rapide calcul nous donne une largeur totale de 24 millimètres pour l'ensemble.
    Positionnement de l'axe de centrage des futurs tracés.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cu_ast10

    Les repères de l'astragale sont maintenant mise en place : largeur 16 m/m, saillie 12 m/m.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cv_ast10

    Nous passons au repères des deux listels, et vérifions que le vif du listel inférieur est bien à 1 calibre 1/4 du vif du listel
    de la plate-bande de culasse, sans pour autant mordre sur le champ de lumière.
    Le positionnement de l'ensemble du renfort se réalise (d'après mon interprétation) perpendiculairement à l'axe de l'âme,
    comme tous les autres renforts et plate-bandes de la pièce.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cw_ast10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cwa_as10

    Je saute quelques étapes de tracés que nous avons déjà évoqué avec ceux de l'astragale de collet de la tulipe,
    pour en arriver aux formes adéquates de ce renfort, l'astragale devant présenter la forme d'un demi-jonc.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cx_ast10

    et nous terminons ce tracé avec quelques vues de l'état d'avancement de notre étude.

    Demie vue de dessus - mode artistique
    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cy_ast10

    Vue complète de dessus - mode artistique
    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Cz_ast10

    Vue perspective - mode artistique
    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Da_ast10

    Vue perspective - mode rendu
    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Db_ast10

    Prochainement la suite avec les épineux tracés de la culasse et de son bouton !


    Dernière édition par Stearghall le Mar 6 Déc 2016 - 17:33, édité 2 fois
    polchen57
    Major
    Major

    polchen57

    a009
    Très bon reportage a170
    c'est un homme canon notre Philippe a003
    Marco la frite
    Lieutenant de Vaisseau
    Lieutenant de Vaisseau

    Marco la frite

    On dirait qu'il va sortir de l'écran a023 a023 a023
    Marco admiratif a020 a020 a020
    xavero63
    Premier Maître
    Premier Maître

    xavero63

    a009d   Philippe

    Alors là, mon gars, ce n'est plus un post, c'est une thèse de très haut niveau basée sur une documentation de premier ordre !!

    Tu peux maintenant rajouter le titre de "DOCTEUR ES ARTILLERIE" à celui de Commissaire Général des Fontes.

    Sacré Philippe, tu nous étonneras toujours !!  a20c

    a014
    Amitiés
    Xavier
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    a012

    Merci les amis ... a099
    Mais je ne reste qu'un bien modeste tout petit grain de poussière  a032

    Le tracé de la culasse est chose assez complexe avec Jean Maritz Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 2038521024 ,
    qui n'était visiblement pas encore décidé a044  à se laisser dicter une façon de travailler a007
    par les biens pensants "gratte-papiers" Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 876058020  ... déjà à l'époque !!!

    Mais nous verrons cela prochainement a034
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 EmptyID du message --> Tracé du bouton de culasse.

    Message par Stearghall Mer 23 Nov 2016 - 20:14

    a012

    Tracé du bouton de culasse.  Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 3513131579  Vue en perspective 3D < Lien actif


    Je rappelle que nous ne traçons sur Rhino qu’une moitié de la vue de dessus,
    le logiciel s’occupant pour nous de tracer une éventuelle autre moitié
    ou le cas échéant d’effectuer une révolution autour d’un axe pour matérialiser le dimensionnement en 3D.
    Ceci a pour énorme avantage d’obtenir une symétrie parfaite des tracés, à partir d’un quart de plan.

    Concernant la culasse de cette pièce de calibre 6, cul-de-lampe et bouton,
    Jean Maritz nous indique ceci dans son tableau à la première ligne A :
    Longueur du bouton - (compris le cul-de-lampe) :
    1 calibre, 9/12 ème  ou 6 pouces, 2 lignes, 8 points soit 168,44 millimètres.

    Nous positionnons donc un repère pour matérialiser les 168 millimètres disponibles
    pour le tracé de l’ensemble bouton/cul-de-lampe.
    Remarquons ici que le cul-de-lampe et son bouton ne font pas partie intégrante des neufs neuvièmes
    qui déterminent les proportions d’une pièce.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dc_bou11

    Il faut maintenant être très prudent, car nous trouvons assez facilement
    les données de traçage des pièces de fer après 1766,
    comme c’est le cas dans l’ouvrage de Jean Boudriot - Artillerie de mer 1650 - 1850,
    mais ces données sont un peu plus problématique à dénicher sur des périodes antérieures.
    La norme établit à l’époque par l’ordonnance du 07 octobre 1732 voulait que l’espace occupé par les trois éléments
    de la culasse que sont le cul-de-lampe, le listel, le collet et son bouton, soit de deux calibres dont un demi
    réservé exclusivement pour le cul-de-lampe.

    Pourtant Jean Maritz, certainement désireux d’asseoir sa notoriété et ses compétences,
    en décida autrement, comme le prouve son précieux manuscrit.

    En effet, on constate à la première ligne A de son tableau que nous ne disposons pas
    de deux calibres pour l’ensemble des éléments de la culasse, mais seulement 1 calibre et 9/12 ème.

    Le Sieur Surirey de Saint Rémy, dans ses Mémoires d’Artillerie de 1741 nous décrit parfaitement la façon d’obtenir
    les courbes du bouton de culasse et de son collet, tracés qui induisent un bouton de culasse en forme d’ellipse,
    et qui fut d’ailleurs repris quelques années plus tard par M. De Scheel et d’autres encore.
    Même si ce schéma de traçage est dans sa conception plus ou moins identique à celui mis en place par Maritz,
    il reste néanmoins que tous les points de repère des tracés, ainsi que les cotes utilisées sont différents.  

    Je reprend donc ici la méthodologie de tracé de Jean Maritz au point par point.
    La longueur donnée par Jean Maritz pour l’ensemble bouton/cul-de-lampe est de 168 m/m pour cette pièce de calibre 6,
    Dans un premier temps il nous faut diviser l’espace disponible en trois tiers totalement égaux.
    Un tiers sera réservé au cul-de-lampe, un autre au listel et au collet du bouton, et le dernier tiers sera consacré au bouton.  

    Mise en place des repères de traçage et des points a et A sur la droite passant par l’axe médian de l’âme.
    - Le point a représentant le vif inférieur de la plate-bande de culasse.
    - Le point A représentant l’extrémité du bouton de culasse.  

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dd_bou11

    Nous commençons par le tracé de l’ensemble bouton/collet
    et consultons les indications à la ligne K du tableau de Jean Maritz qui sont les suivantes :
    Diamètre du bouton de culasse - (au plus fort) : 1 calibre, 1/12 ème, et 1/2  ou 4 Pouces soit 108,28 millimètres.
    Les indications à la deuxième ligne A du tableau de Jean Maritz sont les suivantes :
    Diamètre du collet du bouton de la culasse : 10/12 ème - 2 pouces, 11 lignes, 7 points, soit 80,22 millimètres.
    Malheureusement, aucune indication sur la longueur du collet du bouton,
    ou à défaut la longueur du cul-de-lampe.
    Toutefois, comme cité un peu plus avant, quelques auteurs ayant traité ce sujet,
    on parvient sans trop de mal à recouper les sources,
    et ainsi que ce soit dans les Mémoires d’Artillerie de 1741 de M. Surirey de Saint Rémy, sommité es matière,
    ou dans les Mémoires d’Artillerie de 1765 de M. de Scheel, nous parvenons à retrouver ceci :  
    Nous verrons toutefois que les cotes indiquées par S.S.R ne pourrons être mise en application par le simple fait que Maritz
    utilisait ses propres normes et cotes, tout au moins pendant un certain temps encore.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 De_bou11

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Df_bou11

    Mise en place des repères donnés par Maritz :
    - Tracer les droites w/x et w’/x’ à 54 millimètres de part et d’autre de la ligne médiane.
    La distance séparant les points w et w’ ainsi que les points x et x’ est égale à la cote
    du bouton de culasse au plus fort, soit 108 millimètres ou 1 calibre, 1/12ème et 1/2
    - Tracer les droites y/z et y’/z’ à 40 millimètres de part et d’autre de la ligne médiane.
    La distance séparant les points y et y’ ainsi que les points z et z’ est égale à la cote
    du collet du bouton de culasse, soit 80 millimètres ou 10/12ème de calibre.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dg_bou11

    Sur la droite a/A placer le point E tel que A/E = 10/12 ème de calibre, soit ici 80 millimètres,
    et tracer l’arc de centre E et de rayon E/A.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dh_bou11

    Sur le segment de droite E/A, placé le point C tel que E/C = 11/24ème du calibre de la pièce, soit ici 44 millimètres.
    Tracer la perpendiculaire à la droite a/A passant par C coupant la droite w/x au point G et coupant la droite w’/x’ au point S.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Di_bou11

    Sur la droite C/G matérialiser le point F, tel que G/F = 4/12ème de calibre, soit 32 millimètres,
    et tracer l’arc de centre F et de rayon G/F.
    Sur la droite C/S matérialiser le point P, tel que S/P = 4/12ème de calibre, soit 32 millimètres,
    et tracer l’arc de centre P et de rayon S/P.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dj_bou11

    Sur la droite a/A, matérialiser le point D, tel que a/D = 11/12ème de calibre, soit ici 88 millimètres.
    Tracer la perpendiculaire de a/A passant par D, coupant la droite y/z en K et la droite y’/z’ en V.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dk_bou11

    Dans le prolongement de la droite D/K, matérialiser le point I tel que D/I = 10/12ème de calibre, soit ici 80 millimètres.
    Tracer l’arc de centre I et de rayon I/K qui doit venir attoucher l’arc de centre F.  
    Dans le prolongement de la droite D/V, matérialiser le point T tel que D/T = 10/12ème de calibre, soit ici 80 millimètres.
    Tracer l’arc de centre T et de rayon T/V qui doit venir attoucher l’arc de centre P.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dl_bou11

    Récapitulatif des schémas de traçage du bouton de culasse pour les canons de fer
    de tous calibres, sur la période de 1733 à 1766, selon Jean Maritz.

    Attention toutefois : Les cotes indiquées ici en millimètres, ne sont valides que pour une pièce de fer de calibre 6.

    Les schémas de traçage, ainsi que toutes les indications en 12ème et 24ème de calibre citées plus avant sont quant à eux
    valables pour toutes les pièces de fer de tous calibres sur la même période, et selon Jean Maritz.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dm_bou11

    Nous procédons maintenant au traçage définitif du bouton de culasse, de son collet et de son listel.  

    Reproduction des arcs.  

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dn_bou11

    Épures des tracés

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Do_bou11

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dp_bou10

    Le bouton prend forme ...

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dq_bou10

    Tracé du listel de collet qui comble le dernier espace disponible du tiers médian .

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dr_bou10

    Fin de l’épure des tracés pour le bouton de culasse, son collet et son listel.

    On s’aperçoit ici que le bouton occupe bien le premier tiers inférieur du volume disponible,
    tout autant que le collet qui se termine par un listel n’occupe que le tiers médian.    

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Ds_bou10

    Quelques vues 3D, plus explicites sur le pourquoi du comment de toute cette géométrie appliquée ...

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dt_bou10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Du_bou10

    On ne peut pas dire que les Fondeurs ne se tritouillaient pas les méninges à l'époque  a036

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 2 Dv_bou10

    Et voilà pour le bouton de culasse  a001

    La suite prochainement avec le tracé du cul-de-lampe ... façon Maritz ... bien sur  a034


    Dernière édition par Stearghall le Mar 30 Mai 2017 - 19:56, édité 6 fois
    Marco la frite
    Lieutenant de Vaisseau
    Lieutenant de Vaisseau

    Marco la frite

    et tu ne mets que la moitié d'un boulet a001 a001 a001
    comment fais-tu pour les boulets ramés? a023 a023 a023
    Marco soucieux
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