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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766

    Marco la frite
    Lieutenant de Vaisseau
    Lieutenant de Vaisseau



    et tu ne mets que la moitié d'un boulet a001 a001 a001
    comment fais-tu pour les boulets ramés? a023 a023 a023
    Marco soucieux
    polchen57
    Major
    Major

    polchen57

    a009 Philippe
    Commissaire Général des Fontes oui ou ingénieur général des fontes
    A+ voisin 16biz
    Sépakoul
    Maistrancier
    Maistrancier

    avatar

    Bonjour  Philippe,

    Encore bravo pour ton travail.  a021

    Toutefois cela m'amène à une question d'ordre pratico-pratique

    Toute la méthodologie déployée ici permet le tracé à plat d'un canon avec rigueur et respect de proportions, mais beaucoup de repères de construction se situent bien en dehors de la pièce elle même;
    ma question est donc de savoir comment les fondeurs reportaient avec autant de précision ( au bénéfice du doute) ce tracé pour l'élaboration des moules.

    j' imagine des gabarits, mais mes les miens n'étant   jamais très précis, de fait toute cette rigueur perdrait de son sens sauf pour le référentiel sur plan; donc en tant que fondeur, procède t'on différemment ou utilise t'on "professionnellement" de bons gabarits ou bien d'autres méthodes.

    Un peu tôt pour se triturer les méninges mais pourquoi pas a009
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    a012

    Merci voisin Pol a099

    Marco ... pas de soucis pour les boulets ramés ... je m'y colle dans la foulée,
    du reste j'avais déjà ça plus ou moins en tête a036

    Sepa ... je recherche un schéma ancien suffisamment explicite.

    Les Fondeurs et bien d'autres professionnels d'ailleurs disposaient de "bureaux d'études" !
    C'étaient de plus ou moins grandes salles avec très souvent du plancher au sol qui
    n'étaient en fait rien d'autre que des immenses salles à dessins !
    Pour le tracé de grandes pièces, les sols de ces salles d'études se transformaient en planches à dessins
    sur lesquels toutes choses à créer étaient d'abord esquissée en grandeur nature.
    Pour des pièces de petite taille, on utilisait de simple table en bois ... tout dépendait de la grandeur de la
    pièce à étudier, mais tous les tracés se réalisaient en grandeur nature ... échelle 1/1.
    De cette façon, par exemple, chaque pièce de charpente d'un navire était esquissée en taille réèlle,
    je vous laisse imaginer la taille du tracé pour une membrure d'un vaisseau de 80 canons ... par exemple !

    Nos ancêtres étaient très férus de mathématiques et surtout de géométrie.
    Plus les tracés étaient complexes à mettre en oeuvre et plus ils se délectaient du fait.
    Nous serions aujourd'hui pour beaucoup bien incapable d'en faire autant sans nos logiciels performants !!!

    Voici un court extrait tiré des "Mémoires d'Artillerie de 1791" Seconde Edition Tome I de M. De Scheel.
    On y apprend notamment que l'épreuve des pièces d'artillerie était d'abord réalisée en comparant le dessin
    initial à la pièce à éprouver, et seulement si ces cotes étaient en correspondance, alors la pièce pouvait
    subir l'épreuve de la poudre et du boulet.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Dessin10

    Je recherche d'autres éléments, comme des esquisses ou des tableaux de ces salles d'études,
    je dois certainement avoir ça quelque part Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 2070951266
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> Tracé du cul-de-lampe.

    Message par Stearghall Sam 26 Nov 2016 - 20:11

    a012

    On continue avec le

    Tracé du cul-de-lampe. Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 3513131579 Vue en perspective 3D < Lien actif


    Nous achevons maintenant le tracé de la culasse par son cul-de-lampe.

    Comme nous l’avons vu précédemment lors du tracé du bouton de culasse,
    la longueur restante pour celui du cul-de-lampe est de 1/3 de la cote totale réservée
    aux éléments de la culasse (bouton, collet, listel, cul-de-lampe et son adoucissement).

    Il est important de remarquer que pour le tracé du cul-de-lampe, selon Maritz pour cette période,
    l’adoucissement de la plate-bande de culasse ne débute pas au dernier quart de la largeur de la plate-bande,
    comme ce sera le cas quelques années plus tard, mais au vif inférieur de la plate-bande, de telle sorte que
    cet adoucissement n’entre pas dans les neufs neuvièmes qui décompose une pièce d’artillerie de 1733 à 1766.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Dw_cul10

    Nous matérialisons dans un premier temps les points A, E et b.
    Le point A est positionné sur l’arête supérieure de la plate-bande de culasse au vif inférieur de celle-ci.
    Le point b est positionné à 1/24ème de calibre du point A, au vif inférieur de la plate-bande, soit ici à 4 m/m.
    Tracé du segment b/E, perpendiculaire au segment A/b, tel que b/E = 1/24ème de calibre, soit ici 4 m/m.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Dx_cul10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Dy_cul10

    Tracé de l’arc de centre b et de rayon b/E.
    Nous venons d’obtenir avec ce tracé, l’adoucissement du cul-de-lampe.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Dz_cul10

    Nous positionnons maintenant le point B, sur l’arête et au vif supérieur du listel du collet du bouton de culasse,
    et traçons la droite A/B.
    Au centre de la droite A/B, nous matérialisons le point C.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ea_cul10

    Nous traçons maintenant deux cercles de rayon identique égale à 9/12ème de calibre, soit ici 72 m/m :
    Le premier de centre C, et le second de centre B.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Eb_cul10

    Nous matérialisons maintenant le point D à la jonction des cercles de centre C et B coté plate-bande de culasse,
    et traçons un cercle de centre D et de rayon D/B, la longueur de ce rayon correspondra à 9/12ème de calibre,
    soit pour cette pièce de calibre 6, une cote de 72 m/m.
    Nous venons avec ce tracé de matérialiser la partie convexe du cul-de-lampe.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ec_cul10

    Nous procédons maintenant au traçage de la partie concave du cul-de-lampe en
    matérialisant les cercles de centre C et E.
    Ces deux cercles auront un rayon égal à 9/12ème du calibre de la pièce, soit ici 72 m/m.
    A l’intersection des cercles de centre C et E, coté bouton de culasse, nous matérialisons le point F.  

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ed_cul10

    Le point F devient le centre du cercle de rayon F/E égal à 9/12ème du calibre de la pièce, soit ici 72 m/m.
    Le cercle de centre F devra passer par le point C et donc attoucher le cercle de centre D, comme le montre cette capture d’écran.
    Le cas contraire serait révélateur d’une erreur dans les tracés et/ou les cotes relevées.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ee_cul10

    Nous procédons maintenant au tracé définitif du cul-de-lampe, et à l’épure des segments inutiles,
    avec la reproduction des cercles de centre b, D et F.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ef_cul10

    Epure du cercle de centre D formant la partie convexe du cul-de-lampe.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Eg_cul10

    Epure du cercle de centre F formant la partie concave du cul-de-lampe.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Eh_cul10

    Epure du cercle de centre b formant l’adoucissement du cul-de-lampe avec la plate-bande de culasse.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ei_cul10

    Un aperçu des différents points et tracés qui forment le cul-de-lampe.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ej_cul10

    Nous mettons ici en évidence les caractéristique d’élaboration des tracés de culasses sur cette période :
    Les éléments de la culasse se positionnent uniformément dans les trois tiers de sa longueur, de telle sorte
    que le cul-de-lampe n’occupe bien qu’un seul tiers depuis le vif de la plate-bande de culasse,
    le collet du bouton et son listel, se cantonnent dans le tiers médian pour laisser le dernier au bouton de culasse,
    qui sur cette période de 1733 à 1766 prend la forme d’une ellipse et non d’une sphère identique à un boulet.
    Il est toutefois intéressant de noter une particularité, déviante du tracé de Jean Maritz qui n’entâmes pas l’adoucissement
    du cul-de-lampe au dernier quart de la largeur de la plate-bande de culasse, mais au vif inférieur de cette dernière,
    en dehors du dernier neuvième de la pièce, considérant ainsi que l’adoucissement fait partie intégrante du cul-de-lampe
    et non des neuvièmes de la pièce, ce qui devait être plus pratique pour en relever la cote de longueur totale.
    Nous remarquons également que Maritz n’utilisant pas la largeur de la plate-bande de culasse en tant que repère et cotation de tracé,
    mais se basant toujours sur le calibre de la pièce, son adoucissement présente une forme moins fuyante, un peu plus agressive.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ek_cul10

    Une superposition des tracés en vue perspective mode rendu.
    On remarque bien ici l’aspect  massif de la partie convexe du cul-du-lampe,
    ainsi que  sa finesse de ligne à la jonction de la plate-bande … du pur Jean Maritz grand cru !!!

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 El_cul10

    Deux petites dernières … pour la route … les spéciales Marco !  a119

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Eq_cul10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Er_cul10

    Prochaine étape de cette étude : Le tracé des tourillons.


    Dernière édition par Stearghall le Mar 6 Déc 2016 - 17:23, édité 1 fois
    fred26
    Elève Maistrancier
    Elève Maistrancier

    fred26

    a012
    encore !!  a026a a026a a026a a026a a026a a026a  mais toujours Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 2070951266 Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 658336625 Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 924309114 et donc ! après tu vas en faire un vrai avec le tour a métaux Multirex que tu as réparé !!! si c'est ça je passe commande pour le Coureur !!!!!!!!!
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    a012

    Merci Fred a099

    Que nenni, je n'utiliserai pas le tour à métaux, a044
    ces canons seront tout d'abord tournés en cire à fraiser, puis coulés en fonte d'acier.

    Cette technique est très facilement adaptable à la coulée d'alliage base fusion sur un coin d'établi,
    enfin presque ... mais nous verrons tout cela plus tard dans ce sujet a020
    polchen57
    Major
    Major

    polchen57

    a009
    Il est canon mon voisin Philippe Lol  a20f
    Blague à part merci pour toutes ces informations a026a a026a a026a
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    a012 Pol

    a036 ça me fait penser que je vais venir te "canonner" un café dans pas très longtemps a033

    A très bientôt voisin a119
    polchen57
    Major
    Major

    polchen57

    Stearghall a écrit:a012 Pol

    a036 ça me fait penser que je vais venir te "canonner" un café dans pas très longtemps a033

    A très bientôt voisin a119  

    Depuis le temps !!! 0016c 0016c 0016c
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> Repères et proportions

    Message par Stearghall Jeu 1 Déc 2016 - 0:21

    a012

    Repères et proportions.

    Nous allons maintenant procéder au positionnement des tourillons,
    mais auparavant il me faut rétablir une vérité de construction et apporter quelques précisions.

    Tout d’abord, depuis le début de ce sujet et à plusieurs reprises, j’ai fait référence aux neuf neuvièmes
    qui constituent le facteur essentiel du bon proportionnement des pièces, cependant à des fins de vérifications
    personnelles, j’ai fait le choix de débuter le tracé de ce canon, non pas par sa culasse comme il est coutume de le faire,
    mais par sa bouche, et ce en inversant également l’ordre d’attribution des neuvièmes.

    Jusqu’ici, les neuvièmes vous ont été définis comme ceci :
    Le premier contenant la bouche et le neuvième, la lumière, son astragale et la plate-bande de culasse.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ev_his10

    Ayant ainsi pu apporter une sorte de preuve par trois sur le positionnement de certains paramètres,
    il est donc maintenant nécessaire de rétablir une vérité historique de tracé.

    Le langage inhérent aux pièces d’artillerie veut que les différents éléments d’un canon soient toujours
    nommés chronologiquement dans le sens d’expulsion du boulet.

    Ainsi l’extrémité de l’âme d’où le boulet démarre sa course, appelée également chambre à poudre,
    est logiquement située dans le premier neuvième, coté culasse.
    Le projectile terminant sa course dans l’âme en sortant de la bouche,
    cette dernière se situe donc dans le neuvième neuvièmes.

    Le bon découpage historique des neuvièmes d’une pièce s’établit donc comme suit :

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ew_his10

    Nous venons de voir que la chronologie de nomination des éléments d’une pièce d’artillerie débute toujours
    de l’endroit  ou le boulet commence sa course dans l’âme, il en sera de même également pour tous ses repères.
    Ainsi, lorsque l’on parle du vif inférieur d’un des élément de la pièce, il s’agira toujours du coté du-dît élément qui se trouve
    le plus proche du bouton de culasse, alors que le vif supérieur sera le coté opposé, donc le plus près de la bouche.
    Il en est également de même pour le premier et le deuxième renfort,
    le premier renfort s'intitule ainsi car situé dans les trois premiers neuvièmes ... au départ du boulet.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ex_his10

    Exemple avec le renfort nommé plate-bande de culasse :
    Le terme vif étant pris pour synonyme de : Extrémité, bord.      

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ey_his10

    Cette mise au point historique réalisée, je vous présente maintenant une petite progression personnelle
    avec ce logiciel de modelage Rhino5 3D.
    Les juxtapositions des différents cercles de traçage me posaient quelques soucis
    et faisaient apparaitre des jonctions très disgracieuses qui pouvaient également être source d’erreur d’interprétation,
    surtout au niveau des différentes moulures et arrondis.
    Je pense notamment au arrondis du bourrelet de tulipe et du bouton de culasse, mais surtout à ceux du cul-de-lampe
    qui laissaient entrevoir comme une sorte de moulure entre la partie concave et convexe, chose qui n’est pas bien entendu.

    Comme vous pouvez le voir sur les captures d'écran ci-dessous ... problème résolu !   a020

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ez_his10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fa_his10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fb_his10

    Je vous laisse profiter de cette petite évolution dans mon apprentissage sur Rhino,
    Le temps de finaliser la mise en page de la suite avec :

    Le tracé et surtout le positionnement des tourillons.


    Dernière édition par Stearghall le Mar 6 Déc 2016 - 16:47, édité 5 fois
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> Tracé des tourillons.

    Message par Stearghall Jeu 1 Déc 2016 - 15:42

    a012

    Tracé des tourillons. Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 3513131579 Vue en perspective 3D < Lien actif


    Nous abordons maintenant le positionnement des tourillons, toujours selon Jean Maritz,
    et toujours pour sa période 1733 à 1766.

    Jean nous définit très clairement le volume des tourillons à la ligne K de son tableau :
    Diamètre et longueur des tourillons = 1 calibre ou 3 Pouces, 6 Lignes, 8 Points soit 96,23 Millimètres.

    Le positionnement des tourillons sur la pièce est également très clairement défini
    au travers des différentes esquisses contenues dans son manuscrit.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fh_tou10

    Dans le sens longitudinal :
    - Le vif supérieur des tourillons attouche la fin du 4ème neuvième et le début du 5ème.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fi_tou10

    Dans le sens vertical :
    - Le sommet des tourillons est positionné au centre longitudinal de l’âme.
    Jean Maritz donnant pour dimensions aux tourillons la cote exacte du calibre de la pièce,
    on remarque que le centre des tourillons coïncide parfaitement avec l’extrémité inférieure de l’âme.

    Quelques années plus tard, soit en 1786, on donnera aux tourillons 2 lignes de diamètre de plus que le calibre des pièces,
    leur positionnement vertical s’effectuant comme cité dernièrement :
    Sommet des tourillons aligné sur le centre longitudinal de l’âme,
    ceci aura pour effet de décaler le centre des tourillons en dessous du niveau inférieur de l’âme.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fj_tou10

    Jean Maritz fixe la longueur des tourillons à 1 calibre de la pièce, soit ici pour ce canon de six,  96,23 m/m.
    Les tourillons étant positionnés sur le deuxième renfort de forme conique, cette cote est bien évidemment
    attribuée au coté le plus court des tourillons, pour reprendre les termes usités à l’époque par nos Fondeurs,
    la cote de 1 calibre de longueur est à appliquer au vif inférieur des tourillons, le vif supérieur ayant automatiquement
    une cote supérieur compte tenu de l’angulation du renfort.  

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fk_tou10

    Ceci met en évidence le fait que les extrémités des tourillons se présentent parallèlement à l’axe longitudinal de l’âme,
    il va sans dire que lors de nos modélisations, ces canons de fer à la sauce Maritz étant placés sur des affûts de forme trapézoïdale,
    on constatera aux flasques des affûts un dépassement des tourillons à leur vif supérieur,
    alors que le vif inférieur se positionnera au ras de l’affût, encore qu’aux échelles sur lesquelles nous travaillons,
    il faudra bien plus qu’un œil de lynx pour capter cette exactitude historique !

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fl_tou10

    Ecorché de positionnement des tourillons

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fm_tou10

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fn_tou10

    Prochaine étape : L’écorché de positionnement du champ et du canal de lumière,
    et nous en aurons presque terminé avec l’étude des pièces de fer à la Maritz de 1733 à 1766.


    Dernière édition par Stearghall le Mar 6 Déc 2016 - 17:37, édité 1 fois
    parellum
    Inspecteur Général de la Marine
    Inspecteur Général de la Marine

    parellum

    a022

    Tout ça pour couler un bronze! a045a
    Tu dois être un peu maso sur les bords a019

    Mais quel souci de la véracité historique! chapeau l'archéologue! a026a
    fred26
    Elève Maistrancier
    Elève Maistrancier

    fred26

    a012
    PLUS 1 avec Patrick !! mais juste a009  l' ARTISTE  a026a a026a a026a
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    a012

    Merci à vous.

    A partir de ... tout de suite,
    le premier qui se trompe sur un terme d'artillerie me copie 10 fois tout le sujet a004a

    a003

    Sépakoul
    Maistrancier
    Maistrancier

    avatar

    a009  pour ton travail Philippe.

    je ne regarde plus les miens avec la même indulgence Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 2054070234
    polchen57
    Major
    Major

    polchen57

    Stearghall a écrit:a012

    Merci à vous.

    A partir de ... tout de suite,
    le premier qui se trompe sur un terme d'artillerie me copie 10 fois tout le sujet a004a

    a003


    Maître nous allons nous appliquer a003
    Stearghall
    Commissaire Général des Fontes
    Commissaire Général des Fontes

    Stearghall

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> Synthèse

    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 17:28

    a012

    L’étude de ce canon de fer de calibre 6 sur la période 1733 à 1766 par Jean Maritz
    touche à sa fin avec une revue de détails, sorte de synthèse sous forme d’éclatés de ses différentes parties.

    Ci-dessous les liens actifs qui vous conduiront directement sur les éléments souhaités,
    ainsi que le ou les liens actifs vers leurs tracés respectifs.

    Bonne navigation  Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 3957734397

    - Deux liens actifs > L'âme et son tracé.

    - Deux liens actifs > Le bouton de culasse et son tracé.

    - Deux liens actifs > Le cul-de-lampe et son tracé.

    - Deux liens actifs > La plate-bande de culasse et son tracé.

    - Deux liens actifs > La lumière et son tracé.

    - Deux liens actifs > Le champ de lumière et son tracé.

    - Deux liens actifs > L'astragale de lumière et son tracé.

    - Deux liens actifs > Le premier renfort et son tracé.

    - Deux liens actifs > La ceinture du premier renfort et son tracé.

    - Deux liens actifs > Les tourillons et leurs tracés.

    - Deux liens actifs > Le deuxième renfort et son tracé.

    - Deux liens actifs > La gorge de volée et son tracé.

    - Deux liens actifs > La volée et son tracé.

    - Deux liens actifs > L’astragale de collet et son tracé.

    - Trois liens actifs > La tulipe avec le tracé du bourrelet et le tracé du collet.

    - Deux liens actifs > La bouche et son tracé.


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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> L'âme.

    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 17:31

    L'âme et son tracé. < Lien actif

    L’âme, d’un diamètre légèrement supérieur au boulet, représente 8,5 neuvième de la pièce.
    L’entrée de la lumière dans sa chambre à poudre se fait au centre de son arrondi.    

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fo_syn10

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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> Le bouton de culasse.

    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 17:35

    Le bouton de culasse et son tracé. < Lien actif

    Le bouton de culasse et son listel.
    Il est de forme ellipsoïdale avec un diamètre supérieur au calibre de la pièce.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fr_syn10

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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> Le cul-de-lampe.

    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 17:39

    Le cul-de-lampe et son tracé. < Lien actif

    Le cul-de-lampe donc l’adoucissement n’empiète pas sur la plate-bande de culasse,
    ne fait pas partie du décompte lors de la prise de longueur d’une pièce.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Ft_syn10

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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> La plate-bande de culasse.

    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 17:41

    La plate-bande de culasse et son tracé. < Lien actif

    La plate-bande de culasse avec son listel et sa gorge.
    C’est à son vif inférieur que se mesure la longueur d’une pièce.
    Elle débute le premier des neufs neuvièmes.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fv_syn10

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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> La lumière.

    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 17:43

    La lumière et son tracé. < Lien actif

    La lumière avec son inclinaison à 15° se positionne au centre de l’arrondissement de la chambre à poudre.

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    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 17:50

    Le champ de lumière et son tracé. < Lien actif

    Le champ de lumière, creusé dans la première partie du premier renfort.
    Il s’étend du vif supérieur de la gorge de la plate-bande de culasse jusqu’au vif inférieur
    du listel de l’astragale de lumière.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Fz_syn10

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    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 22:10

    L’astragale de lumière et son tracé. < Lien actif


    L’astragale de lumière, composé de deux listels de part et d’autre d’une astragale.
    donc le listel inférieur marque la fin du champ de lumière.

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Gb_syn10

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    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 EmptyID du message --> Le premier renfort.

    Message par Stearghall Lun 5 Déc 2016 - 22:13

    Le premier renfort et son tracé. < Lien actif


    Le premier renfort, très légèrement conique, est aussi la partie la plus épaisse du canon,
    conçue ainsi pour résister à la pression inhérente à l’explosion de la poudre.
    C’est dans sa première partie que se situe la chambre à poudre.  

    Etude et tracé d'un canon de fer selon Jean Maritz - Période 1733 à 1766 - Page 3 Gd_syn10

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