BISQUINE - 1/40 - Sur plan.

Xavier.
Je répond sur le tard, le temps de trouver mon fondur.

J'utilise du LIBERON à base de résines glycéros, je pense que l'on a plus trop le choix, les vernis à l'eau que l'on nous fourgue
nous donnent vraiment un résultat à pleurer.
Par contre, au vu de ton travail, le JC, y va pas s'en remettre     va avoir du mal  
Je ne parle pas de tes poulies havraise, avec réa, s' y vous plait!!!!!!!!!!!!!!!  

Ta transition boite vs plan, chapeau, ça en valait vraiment la peine.

Une petite (ou grande) merveille de finesse et de détails
Bravo sincères

Merci Jean-Claude et Marcel

Voici les photos de la couche de fond dur, la plomberie s'est bien passée, il n'y a plus de fuite...
Le plombier m'avait déposé le bon robinet .

Première photo juste après, ça brille encore



Un peu plus tard



C'est vrai que ça réchauffe bien les couleurs, c'était vraiment fade, avant




Et à contre jour, pourquoi pas



Je me pose la question: faut-il une deuxième couche de fond dur, ou bien une couche de vernis par dessus ??






Petite suite avec le taquet de grand mât, taillé dans une chute de mon (soit-disant) buis qui a servi pour les cabillots




En tout cas, ça se travaille bien dans les petites dimensions, c'est très dense comme essence



C'est pas gros, mais il faut un peu de temps pour tailler une forme à peu près correcte



En place au pied du grand mât avec ses trois roustures





Ménagez vous et prenez soin de vous
Amitiés

Xavier

Bonsoir Xavier.
Une très belle maquette que tu es en train de réaliser à la perfection dans les moindres détails.

Amicalement.
Daniel.

Merci Daniel, j'espère que tu as le sens de l'humour, je viens de te taquiner un peu...

Amitiés

Xavier

Tout à fait ne n'inquiète j'ai bien le sens de l'humour, et pendant cette période difficile ça fait du bien.
Prend bien soin de toi.
Bonne soirée.
Amicalement.
Dan.

Bonsoir Xavier,

Très jolie couleur qui donne un très bel effet à ton bois. J'aime beaucoup car on voit bien les différentes teintes de ton bois.

Personnellement, je ne pense pas qu'une seconde couche soit nécessaire. Pour le verni, peut-être, mais "mat" car les coques de l'époque ne brillaient pas comme celles actuelles en "plastique" ! Mais ce n'est que mon avis !

Par contre, chapeau très bas pour ce superbe taquet sculpté, j'en reste "ba-ba" d'admiration, car incapable d'en faire autant (sans me blesser !) !



Ah si ! J'ai une petite chose qui me chiffonne : la position des aiguillots et fémelots de ton gouvernail : J'ai un doute ! Les 2 premiers, vers le haut me semblent à l'envers, même si celui du bas est dans le bon sens pour soutenir le gouvernail.
En principe les ferrures du gouvernail sont au-dessus de celles fixées sur le tableau arrière comme sur les images ci-dessous :

Sur mon voilier 590 :


Sur mon thonier de Groix où on peut voir la semelle qui tient le gouvernail au niveau de la quille  :


Mon canot breton où on voit bien les fémelots du gouvernail posés sur les aiguillots du tableau arrière :


Sur mon "SotS" :


Et sur une pinasse du Bassin d'Arcachon, en plein travaux de peinture :



Je ne sais pas si pour ton thonier, il y a une autre disposition, mais qu'en pense-tu ? Mais ce n'est que mon avis !

De toute manière, tu ne vas pas tout changer, au risque de tout abîmer, mais pour un autre navire, pourquoi pas ! De toute manière, les visiteurs qui viendront admirer ce joli navire n'iront pas chercher ce genre de détail !!!


Allez, je te laisse réfléchir sur les couches de peintures à disposer sur ta coque !

A plus.

Bonne soirée.

 

Merci Bertrand d'avoir pris la peine de bien regarder les photos.
(Petite précision importante: les Bisquines ne sont pas des thoniers)

Je suis d'ailleurs étonné que tu sois le premier à faire cette remarque.
Ce gouvernail a déjà fait couler beaucoup d'encre, et continuera encore.

Les gouvernails que tu montres sont des gouvernails à mèche cylindrique qui s'articulent sur des aiguillots et des femelots: le gouvernail "repose" sur les ferrures de l'étambot avec un axe d'insertion.
Les gouvernails des bisquines sont à mèche droite, c'est une longue tige d'acier (il n'y a pas d'aiguillots) qui passe dans les femelots du gouvernail ET de l'étambot, comme expliqué p.36 du livre de Jean Le Bot.
Le schéma fig.17 montre bien les ferrures de l'étambot (avec femelots) SOUS les ferrures du gouvernail (avec femelots) et la longue tige d'acier qui traverse le tout.




MAIS sur le plan du même Jean Le Bot, les ferrures ne sont pas disposées de la même manière: on voit les ferrures supérieure et inférieure de l'étambot sous celles du gouvernail (donc soutiennent le gouvernail)et les deux ferrures du milieu en opposition.


J'ai pensé que cette configuration était la bonne et devait correspondre à la réalité et permettait d'empêcher le gouvernail de remonter le long de l'axe de la tige.
Ceci n'empêche nullement le démontage du gouvernail: il suffit de sortir la barre et remonter la tige d'acier pour désengager le gouvernail, la preuve avec la maquette, cette manœuvre se fait sans difficulté.
C'est mon interprétation, Jean-Claude pourra peut-être nous apporter plus de précisions ??

Glénans a écrit:
Allez, je te laisse réfléchir sur les couches de peintures à disposer sur ta coque !

Ah NON, pas de peinture...

Si vernis il y a, j'hésite entre mat et satiné, avec une préférence pour satiné, ou simplement fond dur...

Amitiés

Xavier

Bonsoir Xavier,

Merci pour cette excellente mise au point que je ne connaissais pas.

Tout à fait les Bisquines ne sont pas des Thoniers de Groix, mais je ne te présentais que mon thonier de Groix.

Je connais Jean Le Bot de nom, mais pas le titre de son livre qui m'intéresse, car j'aimerai l'acquérir. Peux-tu me donner le titre de son livre, s'il te plait ?

Une petite chose qui m'étonne dans les explications que tu m'as données, est que sur la fig. 17 de la première image, les ferrures sont bien disposées comme j'ai l'habitude de le voir, alors que sur la seconde photo, l'organisation des ferrures est en opposition comme sur ta maquette ! Et c'est présenté par le même auteur ! Étonnant !
Mais pourquoi pas, car cet axe métallique permet de bien fixer les ferrures les unes aux autres, comme sur la photo ci-dessous d'une pinasse en carénage, elle aussi (mais j'étais devant un chantier naval), que j'avais prise sur le Bassin et que j'ai retrouvée :



De plus cette organisation est relativement facile à traiter, car l'axe peut se retirer sans trop de problème et le gouvernail tombe tout seul. La grosse difficulté est de bien placer les fémelots du gouvernail et de l'étambot afin d'avoir un bon alignement pour insérer l'axe.

J'aimerai, comme toi, connaitre l'avis de Jean-Claude à ce sujet.

Ça me rappelle que j'ai personnellement eu un petit soucis d'alignement avec les aiguillots et fémelots du gouvernail de mon "Galopin" et ce n'est pas du tout évident à régler car j'avais beaucoup de difficulté à le retirer !!!


Désolé, j'ai écris "peinture" en pensant "verni", et je pense que "satiné" sera nettement mieux que "mat". Je ne peux rien dire sur le "fond dur",  ne connaissant pas ce produit, mais il a donné un superbe résultat, pour le moment. Est-ce que ces 2 produits sont compatibles ?

A bientôt pour la suite.

Bonne nuit.

 Bertrand

J'ai l'impression que ta photo confirme mon interprétation: les ferrures du gouvernail et de l'étambot sont en "opposition".
Comme tu le dis, le plus délicat est d'aligner tout ça!!

Pour le livre de Jean Le Bot qui me sert de documentation INDISPENSABLE pour la réalisation de ma Bisquine




édition des 4-Seigneurs, 1979. 168p illustrations en noir dans le texte


avec 5 feuillets dépliants de différents formats dans une pochette


Je me suis procuré le mien d'occasion (n'existe plus en "neuf") chez JEAN-DENIS TOUZOT LIBRAIRE que tu trouveras sur internet, sinon, tu fais une recherche avec le titre du livre (entre 30 et 50€ selon l'état, et vérifier s'il contient bien les 5 feuillets des plans).

Sinon, l'association "LA GRANVILLAISE" propose une réédition pour 25€. Je suppose qu'il s'agit du livre sans les 5 feuillets.

Voilà, tu sais tout, tout, tout sur ce beau livre qu'il faut acheter (en musique, svp)

Amitiés

Xavier

Bonjour Xavier,

Ne t'inquiète pas pour les ferrures ! Comme je te l'ai écrit hier, peu de gens s'en rendrons compte en l'admirant !

Merci beaucoup pour le titre du livre. Je vais aller voir pour l'acquérir !

A très bientôt pour la suite.

Bonne après-midi un peu humide pour moi, ici sur la région parisienne, mais ça arrose les pelouse !

 Bertrand

Pour le livre, il faut être patient et attendre la bonne occasion.

Glénans a écrit:
Ne t'inquiète pas pour les ferrures ! Comme je te l'ai écrit hier, peu de gens s'en rendrons compte en l'admirant !

Je ne m'inquiète pas du tout, car persuadé d'avoir suivi le bon plan !!  

Tu as bien de la chance d'avoir un peu de pluie, ici c'est sec comme en plein été, et grand soleil  

Bonne journée, je retourne à mes vergues


Xavier

Je reviens avec mes vergues...

J'ai trouvé du sapin ... rouge chez un ébéniste du coin, mais qui se fournit en local, donc pas du sapin de la haut.
Mais il est rouge



que j'ai débité en baguettes carrées


puis, pour faire à l'ancienne, palmage octogonal avant de pouvoir arrondir


Le problème est que le veinage est très grossier et qu'il y a une grande différence de dureté entre les fibres rouges (dures) et les blanches (très tendres) et qu'il est pratiquement impossible d'obtenir une baguette bien ronde. Au mieux, on obtient une forme légèrement ovale, au pire, ça casse à la limite des différentes fibres.






C'est non seulement ovale, mais pas du tout rectiligne.






Avec les petites vergues, on arrive à se débrouiller et à en réussir une ...
mais dès qu'on attaque des longueurs de 20 à 25 cm, c'est vraiment la galère.
Je ne sais pas si je vais continuer avec ce sapin ou si je vais revenir sur mon hêtre




Je hais le sapin rouge

A+

Xavier

Suite des VERGUES

J'ai réussi à les terminer avec ce foutu sapin, je suis têtu.
Mais c'est bien la dernière fois que j'utilise ce bois pour faire ça: les fibres ou nervures du bois sont trop grossières avec une différence de dureté incroyable. Les fibres rouges, sont très denses, très dures (dureté proche du métal) alors que les fibres jaunes sont tendres et peuvent même se gratter avec l'ongle.

Je me doute que ce genre de réflexion va faire rigoler les expérimentés, mais j'espère que ça pourra servir aux "novices", je trouve qu'il est important de faire part de ce qui ne fonctionne pas.

Je n'ai pas compté le nombre de vergues qui se cassent au dernier moment  




avec le cerclage en partie basse (partie la plus courte, à gauche)


Vergues teintées pour se fondre avec la teinte des mâts



Vergues des basses voiles



qui sont renforcées par de bonnes jumelles liées à l'espar par de solides roustures



et le cerclage en bout de vergues après oxydation



Il y a encore un peu de boulot sur ces vergues.
A suivre.

Prenez soin de vous

Xavier

Encore une belle avancée malgrés ce maudit sapin rouge

Beau travail,félicitations

Amicalement Michel

Bonjour Xavier !
Je prends en cours et me mets dans mon fauteuil.
Au plaisir de te suivre (mais je vais quand même regarder depuis le début).

      les amis pour vos encouragements.

Max a écrit:malgrés ce maudit sapin rouge

Il faut quand même que je vous explique l'origine de mon entêtement !!

Les pièces de mâture étaient réalisées en PITCHPIN, qui est une espèce de pin dur, dense, plus résistant que les autres à la flexion, d'origine du Canada. Impossible de trouver ce pin, le plus rapprochant serait le sapin rouge du nord avec des fibres bien serrées.
Mais là aussi, impossible à trouver.
Tout ce que j'ai réussi à trouver, c'est cette planche avec un bord bien rouge. (fibre rouges plus dures, mais hélas, pas assez serrées)


J'ai donc voulu aller au bout de l'expérience, qui n'est pas concluante, sinon pour en tirer la conclusion que c'est le bois à éviter!!

Amitiés

Xavier

On continue dans la mâture

Perçage et essayage du clan ferré dans lequel passe la drisse de basse voile



réalisation des blins en tête des mâts qui sont orientés en bâbord-avant pour le grand mât et tribord-avant pour le mât de misaine.


Le haut des mâts est peint en blanc. Confection des espars



Les bas mâts sont teintés. Essayage des Grand et Petit mâts de Perroquet qui passent dans le blin de tête de mât.
La base est gougée pour pour s'adosser à la circonférence de la tête du bas mât



Les espars sont teintés à leur tour, et mis en place. La liaison s'effectue par deux roustures bien souquées et pour faire serrer définitivement l'amarrage, on tape au marteau des coins entre le mât et les tours de filin.


Les coins en bois ne sont pas très visibles, c'est tout petit, mais ils y sont!!



avec les mâts en place



on voit bien l'orientation différente des mâts de Perroquet


A suivre

Amitiés

Xavier

Cela est toujours aussi plaisant de suivre tes avancées
Bon boulot minutieux et dans la finesse du détail
J'adore

Super boulot comme d'hab...

Bonsoir Xavier.
Superbe travail et vraiment agréable à suivre, je vois que comme moi tu possèdes des outils Proxxon excellent choix et d'une qualité irréprochable made in German.
Bonne soirée.Prend bien soin de toi.
Amicalement.
Daniel.

Merci les Amis pour vos sympathiques commentaires.

Suite avec le collier de racage

Petit profilage sur une baguette de poirier



qu'il faut débiter en tranches fines, un peu moins du mm en épaisseur.


ce qui va nous fournir les bigots


Et on enfile les perles, pardon, les pommes de racage, sur les bâtards.


j'essaye plusieurs modèles, pour voir


ce que ça donne sur le mât


Ne restera plus qu'à choisir

A+

Xavier

La mâture est maintenant bien avancée. Il est temps de mettre tout cela en place pour pouvoir envisager la suite.
Rien de collé, tout est démontable comme dans la réalité.

On commence avec le BOUT-DEHORS, qui va considérablement augmenter l'encombrement.




Le blin à rouleau, un peu coquin à enfiler avec le reste.
Pour rappel:  le rouleau sera mis en place pour la pose définitive car un peu trop fragile: pièce de 4mm de long pour un diamètre de 1.7mm au plus gros et 1.2 au centre, percé dans son axe à 0.3mm









Calage du grand-mât avec de fortes cales en coins permettant le réglage définitif de la quête des mâts






et du mât de misaine




Petit bonus: la barre franche et la ferrure de tête d'étambot et la partie supérieure de la mèche droite, cette longue tige d'acier qui passe dans les femelots du gouvernail et de l'étambot
.

A suivre

Xavier

Tip-Top

Magnifique Xavier, beau travail

Amicalement Michel